C’est le directeur d’un asile de fous qui vient de libérer un pensionnaire. Et puis quand même, il est pris d’un remords. « Peut-être qu’il n’était pas guéri ! » se dit-il tout à coup. « Je l’ai peut-être fait sortir trop tôt ! Je devrais le convoquer pour voir si je n’ai pas fait une connerie. »
Deux jours après, convoqué, le mec se présente dans le bureau du directeur et lui dit :
– Bonjour, monsieur le directeur…
– Bonjour, mon ami ! Alors dites-moi, comment ça va depuis qu’on vous a libéré ? Pas de problème, vous vous adaptez bien ?
Et avec un grand sourire le mec lui répond :
– Non non, pas de problème ! C’est vraiment génial !
– Ah bon ? Racontez-moi ça ! Tiens, par exemple, qu’est-ce que vous avez fait lundi ?
– Oh lundi, j’ai vu un truc formidable. Je me baladais dans la rue, un mec voulait traverser quand il a été fauché et décapité par un autobus. Le mec s’est relevé, a ramassé sa tête et l’a mise sous le bras, puis il est allé chez le premier coiffeur, a posé sa tête sur le comptoir et a dit : « Faites-moi la raie au milieu. »
Le directeur lui répond :
– Mais vous êtes complètement fou, mon ami ! Qu’est-ce que vous me racontez là ! Tout le monde sait bien que les coiffeurs sont fermés le lundi, voyons !