Un Noir est accueilli aux portes du paradis par Saint Pierre. – Avez-vous mérité le bonheur éternel ? lui demande ce dernier. – Je pense bien ! s’écrie le Noir. J’étais chanteur de disco dans l’Alabama, le plus raciste des États du Sud des États-Unis. J’animais un club de Black Panthers et, plus fort que tout, j’ai épousé une femme blanche belle comme un rêve ! – Vous avez épousé une Blanche en Alabama ? fait Saint Pierre avec un sifflement admiratif. Chapeau ! Et vous étiez mariés depuis longtemps ?
Le Noir regarde sa montre. – Depuis six minutes et vingt-trois secondes…
La tante à héritage doit venir dîner. La maman prend sa petite fille à part et lui dit : – Écoute-moi bien, ta tante n’a pas de petit doigt à la main gauche, je sais c’est bizarre, mais surtout ne fais pas de remarques, sinon elle sera très en colère.
Le repas se déroule sans encombre, bien que la mère manque de défaillir plusieurs fois devant le babillage de sa fille. Enfin l’enfant va se coucher, très sage, et la mère qui se sent réellement soulagée demande à la tante : – Vous reprendrez bien un doigt de cognac ?
Un petit lapin court dans la jungle quand il aperçoit une girafe en train de se rouler un pétard. Le lapin s’arrête et dit à la girafe : – Girafe, mon amie, ne fume pas ce pétard et viens plutôt courir avec moi pour garder la forme.
La girafe réfléchit une minute et décide de jeter son pétard pour suivre le lapin. Ils courent à présent ensemble, lorsqu’ils voient un éléphant qui s’apprête à sniffer de la coke. Le lapin s’approche de l’éléphant et lui dit : – Ami éléphant, arrête de sniffer de la coke et viens courir avec nous pour maintenir ta forme.
Ni une, ni deux, l’éléphant balance son miroir et sa paille et suit les deux autres. En route, les trois animaux rencontrent un lion prêt à s’injecter de l’héroïne. Et le lapin de lui dire : – Lion, compagnon, ne te pique plus. Viens plutôt courir avec nous. Tu vas voir que ça fait du bien.
Le lion s’approche du lapin et lui colle une baffe si énorme que le lapin s’en retrouve complètement assommé. Les autres animaux, choqués, se révoltent contre le lion : – Pourquoi as-tu fait ça ? Ce lapin ne cherchait qu’à nous aider.
Et le lion répond : – Ce connard m’oblige toujours à courir comme un fou dans la jungle à chaque fois qu’il prend de l’ecstasy.
Un type raconte ses vacances à Rio de Janeiro à un ami :
– Tu vois, j’étais sur la magnifique plage de Copacabana, lorsqu’une splendide fille en string s’approche de moi. Comme on ne parlait pas la même langue, elle dessine sur le sable deux rectangles. J’ai compris qu’elle voulait mettre sa serviette à coté de la mienne. Plus tard, vers midi, elle dessine dans le sable un cône inversé avec deux boules dessus. J’ai compris qu’elle voulait une glace, et je lui ai offert une glace ! Vers 6 heures du soir, elle dessine une assiette avec un couteau et une fourchette, et je l’ai invité à souper. A la fin du repas, elle dessine sur la nappe un lit avec une table de chevet et une lampe, et là je n’ai pas bien compris…
– Quoi ?
– Comment elle savait que je travaillais chez Ikea !
L’autre jour, c’était la dernière tournée du facteur avant son départ à la retraite : trente ans qu’il nous distribuait le courrier par tous les temps, et toujours avec le sourire. Alors tous les gens du quartier s’étaient passé le mot, et tous avaient décidé de « marquer le coup ».
Lorsqu’il arriva à la première maison, il fut congratulé par les parents et les enfants. On lui offrit une coupe de champagne et une petite enveloppe.
A la deuxième maison, ils lui offrirent une boite de cigares.
A la troisième maison, c’était un billet pour un concert de Madonna.
A la quatrième maison, c’est une ravissante jeune femme blonde en chemise de nuit transparente qui l’attendait : elle le prit par la main et l’emmena dans la chambre où ils firent l’amour passionnément…
Au bout d’un moment, le facteur qui était resté un fonctionnaire modèle, pensa qu’il était temps qu’il reprenne sa tournée. La blonde lui dit alors : – Ne partez pas : je vous ai aussi préparé un bon petit déjeuner !
Et effectivement, sur la table de la cuisine l’attendaient du café, du chocolat, du lait, des croissants, des céréales, du jus d’orange, des œufs au bacon, etc. Ravi car son estomac criait famine après les galipettes qu’il venait de faire, notre homme en profita pour se régaler. Il allait enfin prendre congé quand il remarqua une pièce d’un euro dans la soucoupe de sa tasse de café : – Ce que vous avez fait pour fêter mon départ est vraiment formidable, et je vous en remercie du fond du cœur… Mais je ne comprends pas bien ce que fait là cette pièce d’un euro ?
Alors la blonde répond : – Hier soir, quand j’ai dit à mon mari, que c’était votre dernière tournée et qu’il serait bien de vous faire un cadeau, il m’a répondu : « Donne-lui un euro et qu’il aille se faire foutre ! »… Le petit déjeuner, c’était mon idée.