poème tristesse

Rêveur

Dans la nuit d’une vaine attente
Je t’ai rêvé
Dans l’ennui d’une pluie battante
Je t’ai aimé
Dans l’espoir d’une vie plus clémente
Je t’ai gardé
Dans l’envie de te voir souriante
Je suis resté

Ailleurs est sombre, froideur éternelle
Vouloir dormir
Et moi une ombre, humain et mortel
Encore dormir
Demain est vieux, jeunesse infidèle
Ne pas mourir
Je suis le rêveur, je vis avec elle
La retenir

Je suis son monde, son seul empire
Pour un songe
Je suis la réalité d’un soupir
Qui s’allonge
Je suis sa vie et ses faux souvenirs
Qui me rongent
Je serais sa mort et je voudrais fuir
Le jour plonge

Un jour fut où vivait une étoile
Dans ma tête
Elle était projection et moi toile
Nuit de fête
Et le jour l’a détruit de son voile
Tout s’arrête
Je suis le rêveur qui vit la beauté
Je suis le chercheur d’une réalité

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Vide amour

Le vide au cœur
Et le visage hagard
Il s’en allait
Poursuivre l’infini

Le mal au cœur
Tout seul dans la gare
Il attendait
Un train indéfini

Le cœur brisé
Allongé sur la voie
Il a compris
Le défi de la vie

Le fil coupé
Il a brisé sa voix
On lui a pris
La femme de sa vie

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

N’importe qui, n’importe quoi

Je préfère t’imaginer morte
Pour que plus rien ne m’importe
Pour ne pas me dire à chaque fois
N’importe qui, n’importe quoi

J’aurais mieux aimer ne pas naître
Ne pas avoir à te connaître
Pour qu’au grand jamais je ne sois
N’importe qui, n’importe quoi

Et si jamais je t’ai aimée
A rien je ne veux plus penser
Pour ne pas me dire que tu vois
N’importe qui, n’importe quoi

Si je pouvais gagner la guerre
Tout ce que je voudrais faire
C’est que le monde soit pour toi
N’importe qui, n’importe quoi
Et que soit tout autre que moi
N’importe qui, n’importe quoi

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite

Loin

Quand dans mes bras toi tu n’es pas
Un sanglot monte dans mon cœur
Et je repousse la douleur
Il ne faut pas, tu penses à moi

Et si jamais triste tu es
Voilà mon cœur, voilà mon corps
D’être éloigné j’ai des remords
Comme si la distance me tuait

Je pense à toi toujours là-bas
Et dans ton cœur je suis présent
Je suis ton bien, reconnaissant
Tu es mon bonheur ici-bas

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Désespoir

Me plonger, veule et tourmenté
Nager dans de sombres pensées
Visiter des mondes inconnus
La mort, la vie est l’horreur nue
Me fondre entier dans cet enfer
Où rien n’est que je préfère
Ubiquité noire de la mort
Retraçant le même effort
Isolé dans l’immensité
Réjouis de tout oublier
Ostracisme forcé ou voulu
Us tracé que la vie n’a plus
Morbidité de ce monde
Où sont mortes toutes les blondes
Une nuit passée à vivre
Rustre qui toujours s’enivre
Imbécile qui y a cru
Refus mérité tu as eu

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.