poème séparation

Quand elles partent

Celle qui s’en allait
En lui tournant le dos
Avec elle emportait
Un fort joli credo
Sa foi dans le bonheur
Un morceau de son cœur
Sa confiance dans la vie
Un petit bout de lui

Celle qui s’en allait
En lui tournant le dos
Avait brisé en lui
Tous ses rêves, sa folie
Ses sentiments d’amour
Censés durer toujours
Hier plus qu’aujourd’hui
Et demain c’est fini

Celle qui s’en allait
En lui tournant le dos
Offrira à autrui
Ce qui était à lui
Ses mots, ses cris, ses pleurs
Ses mains et ses caresses
Ses baisers et ses peurs
Son corps de déesse

Celles qui s’en vont
En leur tournant le dos
Un beau jour détruiront
Ce qui reste de beau

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Vide amour

Le vide au cœur
Et le visage hagard
Il s’en allait
Poursuivre l’infini

Le mal au cœur
Tout seul dans la gare
Il attendait
Un train indéfini

Le cœur brisé
Allongé sur la voie
Il a compris
Le défi de la vie

Le fil coupé
Il a brisé sa voix
On lui a pris
La femme de sa vie

Lazzi

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Pensée 6

Toi qui peuple mes rêves, le présent est passé
Ainsi veulent les heures de toi m’éloigner
Et que pleure mon cœur que rien n’a épargné
Car si l’un seul brisait liens que temps a tressé
Solitaire le briseur, l’éploré vit pour deux
Même linceul ne sépare qu’instants malheureux

Lazzi

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Passage

Le temps a passé
Avons-nous changé
Allons-nous aimant
Le même qu’avant ?

Des pleurs sont passés
Avons-nous vécu
Le bonheur déchu
Sans plus nous aimer ?

Mon bref passage
Dans ta longue vie
Te donne-t-il envie
De tourner la page ?

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite

Oublié

Ma peau contre la tienne
Vaut-elle mieux que la sienne ?
Si oui tu seras mienne.
Faut-il que je devienne
Un fantôme sans âme
Fantoche pour les femmes
Ressassant son seul drame
Sans arrêt qui se blâme
De t’avoir appartenu,
Ton charme avoir connu,
Et qu’au détour d’une rue
Tu ne l’aies plus reconnu

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.