poème séduction

Amour à clef

A l’approche de la nuit, je vous dois cet aveu
Même loin de l’ennui, me revient une image
Et les sœurs Parques meurent, car c’est vous que je vois
Lors si seul je demeure, c’est qu’amour je prévois
Si je dois me taire, c’est qu’il faut être sage
Fou quand je vous ai vu, belle vision de l’envie
Quand mon âme s’élève jusqu’à vous pour la vie
Quand mon cœur, fille d’éther, vous fait un corps rêvé
Alors je me lève et marche dans l’éternité
Pour vous j’aurais voulu être Dieu, belle déité
Veux-tu de moi ou suis-je en enfer arrivé ?

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Odisa

Ainsi un soir assise elle sait
Que pour la paix elle doit parler
Si indécise dans l’essai
Elle ne peut pas se défiler

Et lui, décrépit, meurt d’envie
Mais que fait-elle, mais que dit-elle ?
Jamais, jamais ça dans ma vie
Je n’ai connu telle demoiselle

Ainsi un soir assise elle plaît
Et ne dit rien et n’agit point
Et lui séduit, seul dans son coin

Mais que va-t-il bien arriver ?
Toute seule sur son siège rivée
Elle ne sait pas, il est trop laid

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Un don si rare

Il est des hommes qui jamais ne comprennent
Il est des hommes qui jamais ne te donneront
Il est des hommes qui toutes leur vie prennent
Enfin il est des hommes qui te détruiront

Mais tu traverses impassibles leurs filets
Tu te ris de leurs charmes, de leurs sortilèges
Tu continues à rire, bravant leurs pièges
Tu as ce don si précieux qui les rend si laid

Il est des instants de peine qui voudront te briser
Il est des instants de joies comme pièges mortels
Il est des instants fous de colères attisée
Enfin il est des instants où la mort est belle

Mais tu traverses riant ces instants de vie
Ignorant ces jours désespérant de noirceur
Tu conserves toujours cette joie dans ton cœur
Tu as ce don si rare que tout le monde envie

Et un jour un homme saura te comprendre
Et amoureux ton cœur il saura prendre
Il aura vu en toi ce don qui l’enivre
Ce don que les communs appellent joie de vivre

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

A une femme

Lumière vivante
Etoile filante
Telle elle apparaît
Et tout disparaît

Une flamme d’envie
Une femme de vie
La nuit refoulée
Délicieuse houlée

De feux elle se pare
Et moi accapare
Alors dans mon corps
L’espoir brille encore

Si une femme pareille
Encore m’émerveille
Elle m’aura donné
La joie d’être né

Si une femme comme elle
Est seule modèle
Lors hommes vous vivez
Pour la rencontrer
Dès lors espérez
Un jour la trouver

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Un écrivain

Dans votre vie
Un écrivain
Est apparu
Il a paru
Cet écrit vain
Pour son avis
Comme un peu fou
Comme un peu flou
Dans ses propos
Mal dans sa peau
Mais ce qu’il vaut
Ni un dévot
Ni un démon
Mais par des vaux
Ou par des monts
Il voyage
Juge ces âges
Pleins de folie
Juge cette lie
Et puis vous dit
Bien interdit
Joie inconnue
Monde maladie
C’est la mort nue

Lazzi

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