Préfet et le Brigadier : « – Encore un des nôtres tombés au champ d’honneur… C’est dur, Brigadier.
– Oui, M. le Préfet. Le coupable devra rendre des comptes ! Mais ? Quelles sont ces tombes, là ?
– Ça ? Ce sont les tombes des policiers qui se sont suicidés… Curieusement, les médias en parlent peu, ces temps-ci. Et, là-bas, c’est les tombes des accidentés du travail. »
(Dessin du 7 mai 2021)
Le Brigadier, citoyen et SJW : « – Bonjour citoyen, auriez-vous l’obligeance de me présenter vos papiers, s’il vous plaît ?
– Halte-là !
– (Encore lui…)
– Vous vous livrez à des contrôles au faciès, Brigadier ! C’est stigmatisant et oppressif !
– Excusez-moi. Je ne dis pas qu’il n’y a pas des abus mais le Brigadier a été correct. Mon identité a déjà été contrôlée plusieurs fois et ça s’est toujours bien passé. Je ne me sens pas stigmatisé.
– De koua ? Tu te fais l’avocat du pouvoir patriarcal blanc ? ‘Spèce de Bounty ! Pépito ! N*gr* de maison !
– Brigadier, protégez-moi de mon protecteur s’il vous plaît…
– On ne libère pas l’esclave amoureux de ses chaînes !
– (Ça a changé l’antiracisme depuis Martin Luther King). »
(Dessin du 15 avril 2021)
Shérif et gueux : « – Alors gueux, tu ne paies point tes impôts ?
– Grâce, Messire, je n’estois qu’un pauvre hère. »
Gueux et Le Brigadier : « – Brigadier des Bois !
– Te voilà tiré d’affaire, manant.
– Mais je n’ai plus de foyer, le shérif l’a brûlé (si j’ôse dire).
– Ta chaumière est rebâtie, vilain.
– Merci… Mais j’ai faim.
– Voici ta pitance, maraud !
– Pour un repas, certes, mais demain ? Je n’ai point de sous.
– Voilà ta thune, ribaud !
– Merci Brigadier. Hélas, je n’ai point de vin pour trinquer à votre santé.
– Finalement, on gagne à simplifier les circuits de distribution. »
(Dessin du 11 avril 2021)
