humour fermier
La tête du cheval
Un homme vient d’acheter un cheval à un agriculteur. Mais avant même de faire son premier versement, il vient protester.
– Quel est votre problème ? demande le paysan.
– Eh bien votre canasson a toujours la tête basse, s’indigne le nouveau propriétaire.
– Oh ! c’est par fierté, explique l’agriculteur, le jour où vous aurez fini de le payer, il gardera la tête haute.
L’odeur caractéristique du tas de fumier
Par un beau jour d’été, le père Mathieu a décidé de vider son tas de fumier qui trônait au beau milieu de sa ferme, et d’aller l’épandre sur les chaumes.
Mais l’épandeur à fumier du père Mathieu n’est pas de première jeunesse et pour comble de malchance, il casse un essieu juste devant la mairie, au beau milieu de la rue principale du village. Naturellement, voilà tout le fumier par terre…
Le garde champêtre arrive aussitôt et commence à lui dresser un procès-verbal, agrémenté d’une amende pour « Dépôt de matières fécales sur une voie communale et entrave à la circulation. »
Pendant qu’il écrit sur son carnet à souche, le garde champêtre se retrouve environné de mouches à merde, et énervé comme pas possible, il se met à jurer et fouetter l’air de ses mains dans l’espoir de les faire partir, mais rien n’y fait.
Le père Mathieu voyant les déboires du garde lui dit :
– Tu sais comment on appelle ces mouches ? Des mouches à cul… Et tu sais pourquoi on les appelle comme ça ? Parce qu’elles sont toujours en train de voler autour du cul des vaches !
– Holà père Mathieu, ça serait-y que tu m’aurais traité de « cul de vache » ? Fais attention à ce que tu dis, il y a outrage à un officier public au cours de ses fonctions…
– Ho ben non mon gars, moi j’dis rien… mais ces mouches là, on les trompe pas !
La paysanne accroupie et son mari désireux
En plein campagne, dans le département du Cantal, une paysanne est accroupie en train de battre son linge au lavoir quand son agriculteur de mari vient à passer par là. Et voyant la croupe de sa femme remuer au rythme du battoir, il se dit : « Ah nom de Diou de nom de Diou ! Dans la main droite elle a le battoir, dans la main gauche elle a le linge et le savon… Elle pourra point s’défendre. »
Hop il lui retrousse les jupes… et fait sa petite affaire… Et sa brave femme est tellement occupée par sa lessive qu’elle ne réagit même pas. Alors le paysan se relève, reboutonne son pantalon, puis il lui tape sur l’épaule. Là, la femme se retourne en sursautant et lui dit :
– Ah c’est toi, tu m’as fait une de ces peurs !