Un vieux colonel de l’armée des Indes va régulièrement dans un bar boire son whisky. Comme il n’est pas très sobre, il finit par voir des éléphants roses au sixième ou septième verre. Un jour le barman voit entrer dans le pub un éléphant rose. Il regarde alors sa montre et dit à l’éléphant :
– Vous êtes en avance, mais je pense que le colonel ne va pas tarder à arriver.
Il pleuvait à verse, et une grande flaque s’était formée devant ce pub écossais. Un vieillard en kilt, déguenillé, était là, sous la pluie, avec une canne et une ficelle pendue dans la flaque.
Un passant, touché par ce qu’il voyait, l’approcha et lui demanda ce qu’il faisait là sous cette pluie battante :
– Je pêche, répondit le vieillard tout simplement.
« Pauvre bougre », pensa le brave homme, qui invita aussitôt le vieillard à l’accompagner dans le pub pour se sécher au chaud et prendre une boisson.
Alors qu’ils buvaient leur whisky à petites gorgées, le gentilhomme pensant faire plaisir au vieillard, lui demanda, un peu ironique :
– Et alors, vous en avez attrapé combien depuis ce matin ?
– Vous êtes le huitième répondit le vieil écossais en souriant !
– Oui, mon cher, nous étions perdus en plein désert. Plus rien à manger ni à boire, notre provision de whisky épuisée. Nous étions condamnés à mourir de faim et de soif.
– Mais, enfin, n’avez-vous pas trouvé un point d’eau dans les parages ?
– De l’eau ? s’exclame l’explorateur. Si vous croyez que dans une situation pareille, on pense à se laver !
Un jeune Écossais complètement angoissé appelle un véritable ami :
– Je suis désespéré. Viens vite et s’il te plaît, apporte quelque chose pour me remonter le moral, je te raconterai.
L’ami réfléchit et prend une bouteille de whisky, le moins cher quand même. A peine arrivé :
– Alors qu’est-ce qui t’arrive ?
– L’enfer, l’horreur, je n’avais plus une goutte de whisky à la maison.
