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La drôle d’insémination de la vache

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Dans une ferme, un éleveur de vaches qui vient tout juste de se marier donne les instructions à sa jeune épouse avant de partir en ville pour la matinée :
« Alors, l’inséminateur va passer ce matin pour une des vaches. J’ai accroché un clou en face de la stalle de la vache à inséminer. »

La femme, qui est de la ville, et qui manque un peu de bon sens, trouve cela étrange, mais lui dit qu’elle a bien compris, et le mari quitte la ferme pour la ville.

L’inséminateur arrive plus tard, et la femme le conduit à l’étable, et dans l’étable, à la stalle avec le clou planté par le mari.
« C’est cette vache là. » lui dit la femme.

« Et à quoi sert le clou ? » demande l’inséminateur.

« Je ne sais pas. Je suppose que c’est pour accrocher votre pantalon. »

Le régime alimentaire des animaux

En classe, l’institutrice explique aux enfants les différents régimes alimentaires des animaux :
– Alors les vaches, elles mangent quoi ?

Tous les enfants lèvent le doigt :
– Moi M’dame ! Moi M’dame !
– Oui ?
– Les vaches, elles mangent de l’herbe !
– Très bien ! Et les chiens, qu’est-ce qu’ils mangent ?
– Moi M’dame ! Moi M’dame !
– Oui ?
– Les chiens, ils mangent de la viande !
– Très bien ! Et les ours, qu’est-ce qu’ils mangent les ours ?

Silence dans la classe. Soudain Toto lève le doigt :
– Moi M’dame ! Moi je sais ce qu’ils mangent les ours !
– Oui, dis-nous, Toto.
– Les ours, ils mangent de l’oignon !

Surprise de l’institutrice :
– De l’oignon, Toto ? Ou as-tu appris cela ?
– Ben oui, l’autre jour j’ai entendu Papa dire à Maman : « Viens qu’j’te bouffe l’oignon avant qu’les ours arrivent. »

La blague des vaches

C’est une directrice d’une école laïque dans un petit village du Cantal. Et elle était drôlement furieuse parce que tous les jours, le père Eugène, pour gagner du temps, faisait traverser la cour de l’école à ses vaches. Et la cour de récréation était dans un drôle état, après leur passage…
– Je leur ai écrit plusieurs fois, à la Mairie ! Ils ne m’ont jamais répondu ! Bon, demain, s’il revient, l’Eugène va m’entendre !

Et le lendemain, comme d’habitude, le père Eugène arrive avec ses vaches.
– Allez, les petites !
– Dites donc, père Eugène, vous allez me faire le plaisir de prendre vos vaches et de faire le tour ! Maintenant c’est terminé, de traverser la cour ! Enfin, quand même, ici c’est une école !
– Eh, mais ch’peux point faire le tour, moué !
– Ah oui ? Et pourquoi ça ?
– Ch’ peux point faire le tour parce que ça me fait faire un cré bon dieu d’détour… L’école, c’est le chemin le plus court. Vous vous rendez compte, à pied, sans chien, avec un troupeau de vaches ? Mais si ch’ fais le tour, j’ me rallonge d’au moins cinq cents mètres, ma bonne dame ! Moi, ch’ peux point !
– C’est bien beau, tout ça, mais regardez-moi dans quel état vous me mettez cette cour ! C’est pas Dieu possible ! Je ne sais pas, moi ! Je veux bien que vous passiez par là, mais alors revenez nettoyer !
– Eh, c’est qu’ moué j’ n’ai point l’temps, vous comprenez…
– Ah il faut trouver un moyen, ça ne peut pas continuer comme ça ! Vos vaches, elles ne peuvent pas se retenir ?
– Ah ben vous en avez d’ bonnes, les gens d’Ia ville… Vous savez, les vaches, pouvez toujours leur expliquer : elles font ce qu’elles veulent !
– Et si vous leur mettiez un sac sous la queue ?
– Un sac sous la queue ?
– Oui, vous voyez, un genre de petite bourse : ça ferait moins de saletés !
– Ben moué, ça fait tantôt soixante-dix ans que j’en ai deux sous la queue, et c’ n’est point pour ça que j’arrive à faire dedans !