Le fils de la ferme se balade dans un petit chemin en compagnie d’une jolie jeune fille fraîchement arrivée de la ville pour un petit séjour estival en chambre d’hôte.
Le jeune gars ne pense qu’à lutiner et justement, ça tombe bien, dans la pâture à côté, le taureau est en train de « faire son affaire » à une vache.
Sautant sur l’occasion, le jeune rural dit à son accompagnatrice avec un petit sourire en coin et un clin d’œil : – Bon sang ! Qu’est-ce que j’aimerais faire pareil !…
Et la fille répond : – Oh tu peux y aller… Après tout, c’est ta vache !
Un homme de la ville, fort arrogant, se présente chez un fermier. – Qu’est-ce que c’est ? Demande le paysan. – J’appartiens au ministère de l’Agriculture, dit le fonctionnaire. Et il lui colle une carte tricolore sous le nez. – Ben, ça veut dire quoi, cette carte ? Questionne le fermier. – Ça veut dire que l’on doit m’obéir. J’ai ordre d’inspecter votre ferme.
Impressionné, le paysan laisse entrer l’intrus qui fouine partout durant toute la matinée. A midi, on se met à table. Soudain des cris s’élèvent : – Au secours ! Au secours !
Le fermier jette un coup d’œil dehors et il aperçoit, dans le champ voisin, son visiteur poursuivi par un taureau furieux. – Vite, hurle le fonctionnaire, dites-lui de s’arrêter. – Montrez-lui votre carte, conseille paisiblement le fermier.
C’est un petit lapin qui veut traverser la route. De l’autre côté, il y a un énorme taureau qui le regarde. Donc le petit lapin regarde à gauche, regarde à droite, puis voyant qu’il n’y a rien traverse tranquillement.
Vient roulant à tombeau ouvert, une corvette que le petit lapin n’avait ni vu, ni entendu arriver. Alors celui-ci se met à courir et évite la voiture qui tout de même lui rouler sur sa petite queue… L
e taureau qui n’a rien loupé de la scène, se gondole de rire… Le lapin vexé lui demande ce qui le fait autant rire…
Il lui répond : « C’est parce que tu as de grandes oreilles pour bien entendre les voitures, et de grandes pattes pour courir très vite… c’est bien la peine puisque tu t’es fait rouler dessus… »
Et le lapin décidément de plus en plus vexé lui rétorque : « Et toi c’est bien la peine d’avoir de si grosses couilles et d’avoir de si grandes cornes… »
Dans un petit village de Pologne, les habitants ne possédaient en tout et pour tout qu’une seule vache, et un beau jour, cette vache, trop vieille, cessa de donner du lait.
Les villageois demandèrent autour d’eux si il y avait des vaches à vendre. Le marchand de bestiaux local leur dit : – J’ai une vache qui vient de Moscou et qui coûte 2000 roubles. J’en ai une autre qui vient de Minsk et qui coûte 1000 roubles.
Naturellement, les villageois optèrent pour la vache de Minsk, celle qui revenait moins cher.
Et ils eurent de la chance, car c’était une vache exceptionnelle : elle donnait beaucoup de lait et il était très crémeux, ce qui permettait de fabriquer beaucoup de beurre. En plus, c’était une vache très calme et tout le monde dans le village l’aimait tendrement.
Pour que la vache continue à donner son bon lait, il fallut penser à la mettre au taureau.
Le jour de ses chaleurs, le taureau du village d’à côté fit donc le déplacement, et on plaça les deux animaux dans une pâture…
Dès les premiers essais du taureau, on su qu’il y avait un problème : lorsque le taureau se cabrait pour grimper sur la vache, celle-ci se déplaçait sur la gauche. Lorsqu’il faisait un nouvel essai, elle se déplaçait sur la droite. Et ces simagrées continuèrent toute la journée. Impossible pour le taureau de trouver la voie sacrée.
Le soir, désespérés, les villageois allèrent trouver le sage, leur rabbin, pour lui demander quoi faire. Ils lui racontent toute l’histoire : – Rabbi, nous avons essayé pendant toute la journée de faire saillir notre vache par le taureau, mais il n’y a rien à faire, elle l’évite en bougeant sa croupe à droite ou à gauche selon le cas! Qu’est-ce que nous devons faire ?
Le rabbin réfléchit puis il répond : – Cette vache ne viendrait-elle pas de Minsk ? – Rabbi ! C’est merveilleux. Quelle sagesse ! Nous ne t’avions pas dit où nous avions acheté notre vache, comment as-tu deviné qu’elle venait de Minsk ?
Et le rabbin tristement répond : – Ma femme est de Minsk…