blague sanctions
Blanquer alternatif
Blanquer deux-point-zéro
Jeudi 12 mars 2020 : « Nous n’avons jamais envisagé la fermeture totale de toutes les écoles de France. »
Vendredi 13 mars 2020 : « La fermeture des établissements scolaires durera au moins jusqu’aux vacances de Pâques. »
Mai 2020 : « Des primes exceptionnels vont être distribuées dans l’Éducation Nationale afin de « récompenser ceux qui ont eu un surcroît de travail et qui ont été très impliqués ». »
Mercredi 10 juin 2020 : « Les profs décrocheurs seront « sanctionnables ». »
Ce n’est pas lui qui change, c’est la réalité.
(Caricature Jean-Michel Blanquer – Dessin du 24 juin 2020)
Le contrôle des chômeurs : est-ce bien raisonnable ?
Chômeurs obligés d’accepter les offres raisonnables d’emploi.
Conseiller Pôle Emploi : « Qu’est-ce que c’est ? Mais c’est de la merde !!! »
Chômeur : « Ha ! Non ! Ça c’est mon justificatif de travail… pour le job de merde que vous m’avez proposé. »
(Dessin du 20 mars 2018)
Pour lutter contre les abus, le gouvernement Macron s’attaque maintenant à notre système d’assurance chômage en renforçant le contrôle des chômeurs.
L’arsenal de sanction est impressionnant et va de la suspension temporaire de droits à la radiation pure et simple de l’allocataire. Mais au-delà du simple contrôle, Emmanuel Macron va plus loin avec son projet d’offre « raisonnable » d’emploi et souhaite obliger les demandeurs d’emplois à accepter les boulots « dégradés » qui leurs sont proposés sous peine d’être rayés des listes et radiés à vie.
Désormais, il va devenir impossible de refuser plus d’une fois une offre d’emploi faite par votre gentil conseiller de chez Pôle Emploi :
– Votre qualification ? On s’en balance…
– Votre niveau de vie familial ? Rien à carrer…
– Votre expérience personnelle ? Ça sert à rien…
– Votre rémunération baisse ? Mangez des pâtes…
– Votre honneur et votre fierté ? Vous vous les mettrez où je pense…
Entre accompagnement au retour à l’emploi et contrôle des chômeurs, il n’y avait qu’un pas que la dictature Macron s’est empressée de franchir. Mais comme le dit si bien notre bon Président : « Il n’y a rien de choquant à contrôler les chômeurs », n’est-ce pas ?
Duf