blague Saint Pierre

La blague du racisme en Alabama

Un Noir est accueilli aux portes du paradis par Saint Pierre.
– Avez-vous mérité le bonheur éternel ? lui demande ce dernier.
– Je pense bien ! s’écrie le Noir. J’étais chanteur de disco dans l’Alabama, le plus raciste des États du Sud des États-Unis. J’animais un club de Black Panthers et, plus fort que tout, j’ai épousé une femme blanche belle comme un rêve !
– Vous avez épousé une Blanche en Alabama ? fait Saint Pierre avec un sifflement admiratif. Chapeau ! Et vous étiez mariés depuis longtemps ?

Le Noir regarde sa montre.
– Depuis six minutes et vingt-trois secondes…

Les bonnes actions

Un impitoyable homme d’affaires arrive au ciel.
– Bien, dit saint Pierre. Nous allons dresser le bilan de votre vie sur terre. Vous souvenez-vous de vos bonnes actions ?
– Je pense bien ! dit l’homme d’affaires. Mes Danone, mes Michelin, mes…
– Non, non ! Je parle de vos actes personnels !
– Ah… Eh bien, en 2005, j’ai donné un euro à un mendiant.
– C’est bien, dit saint Pierre. Et c’est tout ?
– Une autre fois, en 2012, j’ai donné dix euros pour la Croix-Rouge…
– Et c’est tout ? L’impitoyable homme d’affaires a beau se creuser la cervelle, il ne trouve rien d’autre.
– Qu’est-ce que vous en pensez, Seigneur ? demande alors Saint Pierre à Jésus.
– Moi, je pense qu’on devrait lui rendre ses onze euros et l’envoyer au diable !

La vengeance du vison

Un petit vison, victime d’un coup de carabine, arrive au ciel et il est accueilli par Saint Pierre.

Saint Pierre lui demande :
– As-tu un souhait à exprimer ?
– Oh ! Oui, répond le petit vison, je désire avoir un manteau en peau de bourgeoise.

Dépravation terrestre

Au Paradis, le grand conseil s’est réuni car il faut remédier à l’état de dépravation qui règne sur la Terre. Après plusieurs heures de discussion, Saint Pierre déclare :
– Je ne vois qu’une seule solution : il faut que l’un d’entre nous retourne là-bas remettre les choses en place.
– Moi je ne peux pas y aller, dit le bon Dieu. Je suis beaucoup trop vieux.
– Moi je n’y retourne plus, dit Jésus. J’en ai assez bavé la première fois.
– Moi, je veux bien y aller, dit le Saint-Esprit, mais il faudrait qu’avant ils aient supprimé là-bas le tir aux pigeons.