Le désamour de Ceausescu
Ceausescu est démoralisé : son peuple ne semble pas l’apprécier. Pour en avoir le cœur net, il veut discuter avec un ouvrier :
– Il parait qu’on ne m’aime pas.
– Mais non, mais non.
– Il parait que des gens seraient prêts à m’assassiner…
– Jamais entendu parler !
– Et même, il parait que certains seraient prêts à profaner ma tombe !
– …
– Vous ne dites rien… Tenez, vous, par exemple, vous viendriez profaner ma tombe ?
– Sûrement pas !
– (soulagé) et pourquoi ?
– Parce que j’en ai marre de faire la queue !