blague Rothschild

La blague du vieux malchanceux

Un vieux juif se présente à la porte du banquier Rothschild pour lui demander la charité.
– Donnez-moi un coup de main, implore-t-il. Toute ma vie, je n’ai eu que de la malchance. Et pourtant, j’étais doué…
– Que faisiez-vous ? demande Rothschild, ému.
– J’étais musicien. Un grand musicien. Je peux même dire que j’étais virtuose. Malheureusement, je n’ai jamais eu de chance…
– Et de quel instrument jouiez-vous ? demande le banquier.


Le vieux juif, un peu inquiet, hésite et répond :
– Du hautbois, monsieur Rothschild.
– Ça alors ! s’exclame le banquier. Je joue moi-même du hautbois. Entrez donc et venez m’en jouer un morceau.

Mais le petit vieux reste sur le perron et se lamente de plus belle.
– Vous voyez à quel point je suis malchanceux… Je vous ai dit que je jouais du hautbois. J’aurais pu dire du cor ou du saxophone ! Il fallait justement que vous ayez vous-même un hautbois !

Sveltesse maigre

Deux dragueurs notoires ont réussi à se faire inviter à une réception chez les Rothschild.
– Tu as vu cette maigrichonne, là-bas ? murmure l’un d’eux. Un vrai sac d’os !
– Oui, répond l’autre. C’est la fille Rothschild, mon vieux…
– Tiens donc ! Comme elle est svelte !

La détresse des grandes fortunes

Un type très fortuné appelle un ami, très fortuné lui aussi et parle des temps actuels :
– Allô ! bonjour mon cher…  Je suis bien d’accord avec vous : tout va mal… Je n’en peux plus avec ce nouvel impôt sur les grandes fortunes… Je vous demande un peu ! Comme si nous avions de grandes fortunes… Je suis comme vous, j’ai dû vendre mon chalet de Courchevel pour payer… L’année prochaine ce sera l’un de mes cinq châteaux ou ma maison de Cannes ou bien l’appartement de Deauville… L’horreur quoi ! Ils vont tout nous prendre, mon cher, vous verrez… Même les Rothschild sont touchés… Si, si… J’ai passé le week-end chez eux. Eh bien, figurez-vous que sur le tennis ils s’étaient mis à deux de chaque côté du filet pour jouer…