blague Rolls-Royce
Encore la lutte des classes
Au moment du feu vert, une superbe Rolls conduite par un monumental chauffeur est gênée par une voiture à bras, tramée par un gaillard à casquette qui remorque à grand peine son chargement de vieille ferraille sur laquelle trône, cigarette aux lèvres, un ouvrier flegmatique.
– Va donc, eh, feignant ! lance le gars qui traîne la charrette.
– Comment ? fait le chauffeur qui descend, menaçant, de sa voiture.
À ce moment, la vitre arrière de la Rolls s’abaisse et apparaît le visage d’une vieille dame nantie d’un face-à-main.
– Voyons, dit-elle, qu’est-ce donc, Jean ?
Alors, du haut de son tas de ferraille, le flegmatique ouvrier ouvre la bouche :
– Ce n’est rien, madame, ce sont nos gens qui ont des mots !
La Rolls dans le gruyère
C’est un paysan du canton de la Gruyère qui descend au Salon de l’Auto et visite le stand Rolls Royce. Il découvre le dernier modèle de Rolls, une voiture absolument merveilleuse et demande au vendeur :
– Bonjour, monsieur, combien que ça coûte cette bagnole-là ?
– Mais monsieur, ce n’est pas une bagnole ! C’est la voiture des rois et des reines, enfin, vous plaisantez, Monsieur, je vous en prie, regardez le tableau de bord en noyer, regardez les housses, regardez tous les gadgets, regardez…
– Cré bon diou, je la prends ! Elle me va bien, je la prends et puis ça me servira là-bas, dans le canton de la Gruyère.
Alors le vendeur fait :
– Bien monsieur. Est-ce que je vous mets la vitre de séparation entre l’arrière et l’avant ?
Le paysan :
– Oui, oui, mettez-la-moi, parce que quand je conduis j’ai horreur que les veaux me lèchent la nuque.
La convocation de l’inspecteur des impôts
Le chauffeur demande respectueusement :
– A quelle heure dois-je prendre Monsieur, avec la Rolls, demain matin ?
– Je n’en aurai pas besoin, exceptionnellement. En revanche, essayez donc de me trouver un vieux vélo un peu rouillé. J’aimerais l’utiliser pour répondre à la convocation de mon inspecteur des impôts.