blague psychiatre

La blague des prénoms

Dans une petite ville de province, un psychiatre réputé est venu donner une conférence sur la famille.
– Si vous le voulez bien, dit-il à la fin de son exposé, nous allons maintenant vérifier ensemble l’une de mes théories, qui prétend que le prénom des enfants trahit souvent les préoccupations premières de leurs parents. Voyons, vous, monsieur, au premier rang. Comment s’appelle ces deux charmants enfants assis à côté de vous ?
– Fortuné et Richard, répond le spectateur.
– Eh bien, il semble que vous soyez obsédé par les questions d’argent, monsieur.
– En effet, répond l’homme. Je suis banquier.

La salle applaudit, et le psychiatre s’adresse à un couple accompagné de trois petites filles :
– Comment s’appellent-elles ? demande le conférencier.
– Flore, Rose et Marguerite, répond leur mère.
– Voilà qui est clair : vous aimez la nature, les fleurs…
– C’est exact, répond la jeune femme.

Le psychiatre cherche un nouvel exemple, lorsqu’un jeune couple accompagné d’un petit garçon se lève précipitamment pour quitter la salle.
– Allez viens, Biroute, dit la jeune mère en rougissant. On s’en va !

Le fou d’avions

Un psychiatre reçoit la visite d’une femme du monde effondrée.
– C’est affreux, docteur, mon mari se prend pour un Airbus.
– Ce ne sera pas grave, madame, répond le psy. Mais pour le soigner, je dois le voir. Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ?
– Impossible, docteur, répond la dame, il vient de se poser à Londres.

Les problèmes du psychiatre

Dans une revue médicale, un psychiatre a fait paraître cette annonce :
« Si vous avez des problèmes, je peux les résoudre pour cinquante euros. Si vous n’avez pas de problèmes, venez à mon cabinet. Je vous donne cinq cents euros et vous me dites comment vous faites. »

Le lion qui rugissait

Un psychiatre reçoit un patient.
– Voilà, docteur. Toutes les nuits, je me réveille et j’entends les rugissements d’un lion dans le fond de mon jardin.
– Ce n’est rien, monsieur. Vous prenez les cachets que je vais vous prescrire et vous n’entendrez plus rien.
– Merci, docteur.

Quinze jours plus tard, le même client revient :
– Docteur, vos médicaments n’ont rien fait. Maintenant, j’entends les rugissements dans la maison, au rez-de-chaussée.
– Eh bien, nous allons augmenter la dose des cachets.
– Merci, docteur.

Un mois plus tard :
– Docteur, le lion maintenant, il rugit derrière la porte de ma chambre.
– Ne vous inquiétez pas, avec vingt cachets par jour, vous n’y penserez plus.

Trois jours après :
– Docteur, le lion, il est dans mon lit à présent.
– Bon, aux grands maux les grands remèdes. Je vais vous faire une piqûre, ce sera plus efficace.

Le psychiatre n’entend plus parler de son client. Un jour, il ouvre le journal et lit :
« Un homme a été dévoré par un lion dans la chambre de sa maison. »

Déménagement de fous

On déménage dans un asile de fous… Le médecin-chef demande de l’aide à un malade pas trop atteint…
– Monsieur Martin, soyez gentil, pouvez-vous monter cette armoire au troisième étage ? Mais, prudence, elle est très lourde, demandez donc à M. Dupont de vous aider.
Un éclair traverse le regard de Martin… Il a compris.

Vingt minutes plus tard, le psychiatre retrouve Martin sur le palier du troisième avec à ses côtés l’armoire. Il est rouge, coule de sueur, le médecin inquiet lui dit :
– Mais enfin, monsieur Martin, je vous avais dit de demander de l’aide à Dupont… Où est-il ?
– Mais, docteur, c’est ce que j’ai fait : Dupont est là, dans l’armoire, il porte les cintres.