blague prescription

Le bon traitement

– Votre patient se plaint du ventre et vous avez diagnostiqué une amibiase dysentérique à double circonvolution pancréatique et trimus du maxilaire inférieur, dit un professeur de médecine à l’un de ses élèves. Que prescrivez-vous ?
– Euh… Trois comprimés de glucksophétamol matin, midi et soir, et deux cachets de bipermanganate de strofusium toutes les heures…
– Bien, fait simplement le professeur.

L’élève se rassied, réfléchit à sa réponse et, brusquement, se lève et revient voir le professeur.
– Excusez-moi, monsieur, je me suis trompé. Ce n’est pas trois comprimés de glucksophétamol par repas qu’il fallait prescrire, mais un comprimé tous les trois jours !
– Trop tard, mon jeune ami.
– Comment ça, trop tard ?

Le professeur consulte sa montre et laisse tomber sèchement :
– Votre patient est mort depuis trente secondes.

L’avance médicale

Un jeune toubib, peu sûr de lui, téléphone chez l’un de ses patients pour prendre des nouvelles :
– Bonjour monsieur, votre femme suit-elle bien ma prescription : un verre de rhum par jour ?
– Pour ça, docteur, pas de problème. Elle a même six mois d’avance.

Les bons souvenirs

Une vieille dame entre dans le confessionnal où a pris place un jeune curé fraîchement arrivé.
– Mon père, j’ai commis une faute très grave : j’ai trompé mon mari.

Le prêtre, étonné de cet aveu dans la bouche d’une femme de cet âge, demande quelques précisions :
– Il y a combien de temps ?
– Il y a trente ans.
– Mais madame, il y a prescription, depuis le temps !
– Je sais bien, mon père, mais c’est tellement agréable d’en parler à quelqu’un !

La vieille infidélité

Une vieille paysanne va se confesser à l’église :
– Mon père, dit-elle, je m’accuse d’avoir trompé mon mari.
– Ah bon ! Fait le curé. Et quand ça ?
– Euh… Il y a trente-deux ans…
– Trente-deux ans ? Mais ça n’a plus beaucoup d’importance, chère madame.
– C’est possible, mais ça me fait plaisir de temps en temps d’en reparler à quelqu’un…

Le cadeau de mon mari

Une femme chez le médecin :
– C’est affreux docteur ! Mon mari m’a offert un cadeau magnifique et je ne peux pas rentrer dedans !
– Rassurez-vous ! Avec le traitement que je vais vous prescrire vous pourrez bientôt la mettre cette robe !
– Qui vous parle d’une robe… Il s’agit d’une voiture !