blague première guerre mondiale

La blague des poilus

Voilà près d’un mois que les poilus d’un régiment d’infanterie français n’ont plus quitté leur tranchée, à Verdun : un mois de pluie, de boue, sous le feu ennemi, sans pouvoir se laver ni se raser, ni changer de vêtements…

Un beau matin, un capitaine fait irruption dans l’abri de l’une des sections de ce régiment.
– J’ai deux nouvelles à vous annoncer, dit-il. Une bonne et une mauvaise. Commençons par la bonne : aujourd’hui, vous aller changer de sous-vêtements !

Une véritable ovation salue cette nouvelle.
– Et maintenant, la mauvaise, poursuit le capitaine. Lieutenant Martin, vous allez changer avec le sergent Ducros. Deuxième classe Philibert, avec le caporal Dubreuil. Deuxième classe Bombard avec…

Le soldat inconnu

Tous les mercredis soir, madame la Colonelle, veuve d’Adhémar du Chemin de la Plage d’En-face, a pris l’habitude de faire tourner les tables avec quelques amies veuves de guerre comme elle, pour communiquer avec les héros disparus de 14-18.

Ce soir-là, prise d’une inspiration subite, madame la Colonelle essaie d’invoquer le Soldat Inconnu.
– Esprit es-tu là ? demande-t-elle en fermant les yeux. Es-tu bien le Soldat Inconnu de l’Arc de Triomphe ?

Le guéridon se met à s’agiter et l’esprit répond :
– Jawohl, betite française !

La blague du vétéran de guerre

L’histoire se passe dans les années 80. Un vieux couple se promène dans les environs de Verdun… ils entrent dans un restaurant pour déjeuner. Au moment de commander, la dame s’adresse au serveur :
– Vous savez, mon mari a fait la guerre ici, dans les tranchées !

Le serveur, impressionné, raconte l’histoire au patron.
– Incroyable… Donne à ce charmant couple ce qu’il désire… L’addition est pour moi !

Les deux anciens se régalent.

Au moment de partir, l’homme se retourne et dit au patron :
– Danke schön, meuzieu !