L’hygiène chez les paysans
Dans une ferme au fin fond du Jura, deux fermiers typiques.
Albert et sa femme la Marie. Il est 10h00 environ au cadran solaire de la ferme. Comme chaque lundi, la Marie balaie la cour. Soudain, elle voit passer, devant son balai et à toute vitesse comme s’il était effrayé par quelque chose, un petit poussin. Il n’est pas jaune, sa couleur naturelle mais brunâtre, dégoulinant et surtout dégage une forte odeur indescriptible.
Pas de quoi en faire un plat, la Marie reprend son balai et son geste franchement inutile. Et de deux, un deuxième poussin, dans le même état que le premier et dans une course effrénée, des cris stridents et les yeux exorbités s’enfuit au fond de la grange.
Etrange se dit-elle, balayant de plus belle. Et de trois, le troisième poussin dégoulinant, carrément noir vient heurter son balai avant de détaler à tire-d’aile.
Cette fois la Marie fonce vers le coin de la ferme et s’écrie : « c’est toi l’Albert ? »
« Oui, c’est moi ! ……….. dis-donc, la Marie, t’aurais pas du papier parce que là, j’ai plus de poussin ! »