Dans un discours de réception à l’Académie française, un célèbre poète assure avec force :
– La poésie, il n’y a rien de tel pour toucher le cœur des femmes ! Ainsi, lorsque j’ai fait mon service militaire, à 800 km de mon village natal, j’avais laissé au pays ma fiancée que j’adorais. Pendant douze mois, je lui ai envoyé un poème par jour. Plus de 350 poèmes ! Eh bien, quand j’ai été libéré, je suis rentré chez moi et elle… avait épousé le facteur !
Louis XIV avait la faiblesse de versifier, et, un jour, il demanda à Boileau ce qu’il pensait des vers qu’il venait d’écrire. Le poète les lut attentivement et le roi lui demanda :
– En vérité, qu’en pensez- vous ?
– Sire, rien n’est impossible à votre Majesté.
Le roi se rengorgeait déjà, mais Boileau poursuivit :
– Elle a voulu faire de mauvais vers et elle y a parfaitement réussi.
Le poète Paul Valéry aimait beaucoup les enfants. Un soir, alors que l’académicien était reçu chez des amis, la petite fille du couple l’interrogea :
– Vous savez, monsieur, la différence entre un bœuf et un taureau ?
– Oui, je le sais. Le bœuf, c’est un peu comme un taureau qui serait entré à l’Académie française.
