blague poésie

Le naïf poème érotique

La première fois quand je l’ai vue
J’ai tout de suite remarqué son regard
J’en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit Faut que je l’aborde
Pour voir si tous deux on s’accorde

J’ai déposé mon baluchon
Alors j’ai vu tes gros yeux doux
J’en suis devenu un peu comme fou

Quand je t’ai dit que tu me plaisais
Que j’aimerai bien te revoir
Tu m’as donné rendez-vous le soir

Et je t’ai dit Oh Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t’aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m’as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J’ai pose ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n’est pas malsain

A l’ombre des eucalyptus
Je t’ai dit Je veux que tu me suives
Je te sentais d’humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m’as fait une petite promesse
Gage d’affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n’aurais plus qu’a me faire prêtre
Je ne pourrai jamais m’en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m’en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n’aime que toi !

(Paul Adam)

C’est joli, n’est-ce pas ? Maintenant changez la fin du second vers de chaque strophe pour qu’il rime avec le premier vers plutot qu’avec le troisième vers ! Un peu d’imagination, ce n’est pas trés dur mais c’est trés marrant… Si vous ne trouvez vraiment pas la solution, lisez ci-dessous :

La première fois quand je l’ai vue
J’ai tout de suite remarqué son cul
J’en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit Faut que je la bourre
Pour voir si tous deux on s’accorde

J’ai déposé mon baluchon
Alors j’ai vu tes gros nichons
J’en suis devenu un peu comme fou

Quand je t’ai dit que tu me plaisais
Que j’aimerai bien te baiser
Tu m’as donné rendez-vous le soir

Et je t’ai dit Oh Pénélope
Que tu étais une sacrée belle salope
Que je t’aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m’as caressé doucement la bite
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J’ai pose ma main sur ta moule
Vous voyez bien que ce n’est pas malsain

A l’ombre des eucalyptus
Je t’ai dit Je veux que tu me suces
Je te sentais d’humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m’as fait une petite pipe
Gage d’affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n’aurais plus qu’a me faire pédé
Je ne pourrai jamais m’en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m’en mordrai très fort les couilles
Chérie vraiment je n’aime que toi !

Un poète dans l’âme

Un jeune homme entre chez la fleuriste et commande un bouquet de roses rouges. Lorsque le bouquet est préparé, la commerçante lui demande s’il y a quelque chose de spécial à noter sur la carte et le jeune homme à ce moment lui dicte quelques mots.

Un peu plus tard, le gars se retrouve devant la porte de sa dulcinée le bouquet à la main. La fille le laisse rentrer, et prend les roses.
« C’est une touchante attention », lui dit-elle. Puis, voyant le mot, elle lit à haute voix :
« Voici des roses, ô ma douce
Aussi belles que ta frimousse
Pour te dire ma jolie fleur
Quel le vœu de mon cœur
C’est mon rêve Marie-Lise
Il faut que je te bise. »

Alors la fille sourit d’un air narquois et dit :
« Dommage que je ne m’appelle pas Marie-Thérèse… »

Et le gars lui répond :
« Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas pour rien que je m’appelle Hercule ! »

La blague du féminisme au 18ème siècle

Le XVIIIème siècle ne fut sûrement pas une époque de féminisme galopant à en juger par un poème du Parnasse Satyrique… Une telle goujaterie choquerait même le plus machiste de nos contemporains.
Ouvrez bien les nénuphars !

Fille à 10 ans est un petit livret
Intitulé le berceau de nature.
Fille à 15 ans est un joli coffret
Qu’on n’ouvre pas sans forcer la serrure
Fille à 20 ans est un épais buisson
Dont maint chasseur, pour le battre, s’approche.
Fille à 30 ans est de la venaison
Bien faisandée et bonne à mettre en broche.
À 40ans, c’est un gros bastion
Où le canon a fait plus d’une brèche.
À 50 ans, c’est un vieux lampion
Où l’on ne met qu’à regret une mèche.

La lettre de George Sand à Alfred de Musset

La liaison entre ces deux géants littéraires dura deux ans, et fut l’occasion d’une correspondance aussi fournie que savoureuse.

La lettre de George Sand, en apparence innocente, est à relire en ne tenant compte que d’une ligne sur deux. Pour la réponse d’Alfred de Musset, elle est à relire en ne prenant que le premier mot de chaque vers.

GEORGE SAND :

Cher ami,
Je suis toute émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l’abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. À vous je veux me sou-
mettre entièrement.
Votre poupée

ALFRED DE MUSSET :

Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un cœur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.