blague plaidoirie

Le soutien du maître

Les perles : au tribunal

Au siècle dernier, à l’époque où il y avait une grande solidarité parmi les avocats, Vincent Moro de Giafferri décide d’apporter son soutien à un de ses jeunes confrères qui devait défendre une cause difficile devant la cour d’assises. Le jeune avocat plaide brillamment, à tel point que son aîné l’écoute avec un grand intérêt et beaucoup de respect.

À la fin du plaidoyer le président de la cour d’assises intervient :
– Maître Moro de Giafferri, avez-vous quelque chose à ajouter ?

La question reste sans réponse. Le président attend deux ou trois secondes, tousse, et finit par répéter sa question. Nouveau silence. Le président s’impatiente :
– Maître…
– Excusez-moi monsieur le Président, j’écoutais encore.

L’illégitime défense

L’avocat de la défense d’un type accusé d’avoir dépassé les limites de la légitime défense se lance dans sa plaidoirie :
– Votre Honneur, messieurs les jurés, pour bien comprendre dans quelle situation se trouvait mon client, je vous raconterai l’histoire de ce paysan qui disait à un vagabond : « Pourquoi avoir blessé mon chien avec les dents de cette fourche alors que tu pouvais te servir de l’autre bout ? » Et le vagabond lui répond : « Pourquoi votre chien m’a-t-il attaqué avec le bout de ses dents au lieu d’utiliser l’autre extrémité ? ».

L’appel aux sentiments

Un avocat plaide la cause de son client qui a demandé le divorce en invoquant l’adultère et dit au président, qui n’a pas l’air convaincu du bien-fondé de la demande :
– Monsieur le président, mon client est rentré chez lui à l’improviste et a trouvé sa femme dans son lit en compagnie du voisin de palier. Il a vu rouge. Vous savez bien ce que l’on ressent dans pareilles circonstances…

Secret de plaidoirie

Un avocat confie à un de ses confrères le secret de sa réussite :
– Je bâtis toujours ma plaidoirie en songeant à une jolie robe de femme : assez longue pour couvrir le sujet, mais suffisamment courte pour qu’on ait envie de la suivre !

Le décapiteur

Au tribunal, l’avocat est en pleine plaidoirie :
– Messieurs les jurés, croyez-moi, au moment où mon client décapita les trois malheureuses victimes, je puis vous assurer qu’il n’avait pas sa tête à lui.