Un nouveau peintre fait courir le Tout-Paris. – Comment, lui demande-t-on, avez-vous eu l’idée de votre manière, particulièrement originale, qui consiste à peindre des traits verticaux de différentes largeurs, au-dessus d’une série de chiffres ? – Je ne sais pas, exactement, répond-il. Je crois que cela m’est venu alors que j’étais caissier dans une grande surface.
Un Belge en vacances à Cannes. Lorsqu’il a épuisé ses maigres économies, il commence à errer dans les beaux quartiers espérant trouver un petit job salvateur. Après avoir sonné à de nombreuses portes et n’ayant reçu que des refus, il s’adresse à un indigène taillant la haie de son jardin : – J’ai faim, donnez-moi un petit travail, vous ne serez pas déçu…
L’autre perplexe : – OK, pour un bon repas vous allez me repeindre le porche au fond de l’allée ! Et il lui le donne le matériel nécessaire.
4 heures plus tard, le premier revient, couvert de peinture verte, exténué mais ravi à l’idée de bien manger : – Alors, cette peinture, c’est terminé ? – Oh oui, c’est pas encore sec…mais juste une remarque, ce n’est pas un porche hein, j’ai bien regardé, c’est une Mercedes…!
Une grosse commerçante, enrichie dans la vente des beurres-œufs-fromages, vient trouver un peintre renommé. – Je voudrais, lui dit-elle, que vous me représentiez toute nue. – Madame, répond l’artiste, après l’avoir examinée des pieds à la tête, vous avez une chance exceptionnelle de vous être adressée à moi. – Vraiment ? Et pourquoi ? – Parce que je suis totalement incapable de saisir les ressemblances.
– Bravo, dit le professeur des Beaux-Arts à un nouvel élève, vous agissez dès le premier jour comme un véritable artiste. Très bien, votre façon de tenir le pouce dressé en tendant le bras pour évaluer la perspective. – En fait, explique l’élève, en levant le pouce comme ça, je voulais seulement dire à la belle fille toute nue, qui nous sert de modèle, qu’elle est vraiment canon.