blague peine de mort

La réhabilitation de Ranucci

Les perles : la justice

« Réhabilitez-moi ! » lance dès potron-minet Christian Ranucci à ses avocats, au pied de la guillotine, le 28 janvier 1976, dans la cour de la prison des Baumettes. Deux petits mots qui phagocyteront la chronique judiciaire. Depuis cette date, de contre-enquêtes en demandes de révision du procès, la culpabilité de l’assassin de Maria-Dolorès Rambla, cette petite fille de huit ans, n’a cessé d’être remise en cause. Christian Ranucci sera l’avant-dernier guillotiné de l’histoire de France.

Le moment de Landru

Les perles : la justice

Henri Landru fait une dernière fois la forte tête au seuil de l’échafaud. Il s’adresse aux témoins de son exécution, qui semblent ne pas en mener large : « Eh bien quoi ! ça n’est qu’un mauvais moment à passer ! »

Le recordman de la guillotine

Les perles : la justice

Ughetto, le « monstre de Valensole », l’un des premiers « serial killers » à la française, n’a pas vingt ans quand il passe à l’acte. Quand le président lui annonce sa condamnation à mort, en 1929, il s’esclaffe : « Chic ! Je serai le plus jeune guillotiné de France ! »

La tête de Landru

Les perles : la justice

L’avocat général apostrophe Landru à plusieurs reprises :
– Je demanderai votre tête !

Le criminel sourit, puis, un rien désolé, finit par lui confier sa peine :
– Vous me parlez toujours de ma tête. Je regrette vraiment de n’en avoir qu’une à vous offrir.

Un contrat décapitant

Les perles : la justice

Condamné à mort le 12 novembre 1835, Pierre- François Lacenaire, le dandy criminel, se tourne vers son avocat, qui s’efforce de reculer l’heure de la guillotine : « N’insistez pas, maître, j’ai un contrat avec l’échafaud ! »