– C’est bon, dit le psychanalyste à son patient, tout le monde est d’accord, là-dessus : vous êtes un chien. Que vous aimiez vous faire promener dans la rue tout nu, tenu en laisse par votre femme, avant de la prendre par derrière devant tous les passants, ça ne gêne absolument personne. En revanche, ce qui m’exaspère, c’est que, toutes les trois minutes, vous leviez la patte contre mon divan.
Un gars rencontre son ami qui est bègue : – Dis donc t’as pas l’air jouasse ? – Sa, tu, tu ne, peu, peux pa, pas sa, savoi, savoir ce qui, ma, mari, m’arrive ! – Comment ça ? Tu as des problèmes ? Je peux t’aider ? – Non mer, non merci, tu, tu es sain, sympa, mé, mais il fo, faut que je te ra, racon, raconte ! tu tu tu sais qu que ma bé belle-mère a a habite ché, chez moi… – Effectivement ! C’est une sacré tuile ! Je te plains mon pauvre vieux ! – Alors la se, semé… semaine dé der… dernière nou, nous re, regar… regardions la té télé a avec ma fa… femme et mon ch… chien Guismo et ma bé… belle-mère. A un, à un mo… à un moment, je re, re-gar, regarde gui, Guismo. Il é, était en train de, de pas, passer sa, sa pa, patte de der… patte de derrière d-d-dans s-s-son oreille. Alors je, je dis à, à ma bé… belle-mère : « B-b-belle ma-man, vous né, n’êtes pa, pas ca… ca-pa, capable de fé… de de faire la, la mé… la même chose ? » – Et c’est pour ça que vous vous êtes fachés ? – Oui, p-p-par, parce que le, le temps que je, je le di, le dise ce q-q-que j-j-j-e viens d-d-de t-t-te dire, Gui-Guismo sé, s’était mis a, à se lé, lécher le cul !