blague patient
Le bon traitement
– Votre patient se plaint du ventre et vous avez diagnostiqué une amibiase dysentérique à double circonvolution pancréatique et trimus du maxilaire inférieur, dit un professeur de médecine à l’un de ses élèves. Que prescrivez-vous ?
– Euh… Trois comprimés de glucksophétamol matin, midi et soir, et deux cachets de bipermanganate de strofusium toutes les heures…
– Bien, fait simplement le professeur.
L’élève se rassied, réfléchit à sa réponse et, brusquement, se lève et revient voir le professeur.
– Excusez-moi, monsieur, je me suis trompé. Ce n’est pas trois comprimés de glucksophétamol par repas qu’il fallait prescrire, mais un comprimé tous les trois jours !
– Trop tard, mon jeune ami.
– Comment ça, trop tard ?
Le professeur consulte sa montre et laisse tomber sèchement :
– Votre patient est mort depuis trente secondes.
Le lion qui rugissait
Un psychiatre reçoit un patient.
– Voilà, docteur. Toutes les nuits, je me réveille et j’entends les rugissements d’un lion dans le fond de mon jardin.
– Ce n’est rien, monsieur. Vous prenez les cachets que je vais vous prescrire et vous n’entendrez plus rien.
– Merci, docteur.
Quinze jours plus tard, le même client revient :
– Docteur, vos médicaments n’ont rien fait. Maintenant, j’entends les rugissements dans la maison, au rez-de-chaussée.
– Eh bien, nous allons augmenter la dose des cachets.
– Merci, docteur.
Un mois plus tard :
– Docteur, le lion maintenant, il rugit derrière la porte de ma chambre.
– Ne vous inquiétez pas, avec vingt cachets par jour, vous n’y penserez plus.
Trois jours après :
– Docteur, le lion, il est dans mon lit à présent.
– Bon, aux grands maux les grands remèdes. Je vais vous faire une piqûre, ce sera plus efficace.
Le psychiatre n’entend plus parler de son client. Un jour, il ouvre le journal et lit :
« Un homme a été dévoré par un lion dans la chambre de sa maison. »