blague paternité

Jeu, set et match

C’est l’été à Saint-Tropez, et une jeune fille de bonne famille célèbre sa majorité toute récente en sortant tous les soirs dans les discothèques à la mode.

Mais un jour, elle doit annoncer une nouvelle grave à ses parents : elle est enceinte… Et vu les moeurs dissolues de la fille impossible de savoir qui est le père !

Après pas mal de cris et de pleurs, tout le monde se calme, et il est décidé de garder le bébé.

Comme dans la famille on est fous de tennis, il est décidé que si le bébé à naître est un garçon, il s’appellera Björn et que si c’est une fille, elle s’appellera Martina, en hommage à ces deux grands champions.

Quelques mois plus tard, les futurs grands-parents font les cent pas dans la salle d’attente de la maternité lorsque l’obstétricien vient à leur rencontre :
– Alors docteur, lui demande le papi, Björn ou Martina ?
– Ni l’un ni l’autre : c’est un petit Yannick !

Le déménagement de Von Neumann

On rapporte une anecdote concernant la vie de Von Neumann, grand mathématicien américain de ce siècle.

Comme tout personnage reconnu doté d’un génie hors de la norme, notre sympathique savant s’efforçait de ne consacrer aux activités journalières qui nous préoccupent tous qu’un minimum d’attention, qui tendait vers 0 lorsque « t » tendait vers l’infini.

Il arriva un jour qu’il devait déménager, sa femme ayant géré toute l’opération depuis son début, tint à indiquer à notre savant cosinus l’adresse de leur nouveau home sweet home : elle la nota soigneusement sur un bristol qu’elle glissa dans la poche droite de son savant logarithme de mari. L’égérie du génie laissa son protégé au matin non sans lui rappeler qu’il quittait cette maison pour toujours.

Mais ce qui devait arriver arriva, et c’est là que les athéniens s’éteignirent. Une géniale idée traversa le génial cerveau du génial savant. La saisissant au vol, le savant exponentiel la nota sur un bout de papier qui traînait dans sa poche droite. Mais après avoir nettoyé ses lunettes, la géniale idée devint bête comme choux et le papier la supportant finit sa trajectoire parabolique dans une corbeille heureusement placée.

Le soir venu, notre hyperbolique savant quitta son travail et rentra chez lui. Comme vous l’avez tous deviné, il trouva porte close. En plein désarroi, il accosta une petite fille qui jouait à la marelle sur le trottoir
– Dis-moi petite, je suis Monsieur Von Neumann, j’habitais ici, est-ce que tu sais ou j’habite ?
– Oui papa, maman m’a dit de venir t’attendre ici.