blague paroisse

La journée du curé

Dans une petite paroisse de campagne, un abbé vient d’être nommé pour aider le curé. Le jour de son arrivé, il est accueilli par son supérieur qui le met tout de suite au courant de ses activités :
– Ici, les journées sont simples, elles se déroulent toujours de la même manière. Vous vous lèverez à quatre heures et demie. À cinq heures, vous vous occupez du jardin du presbytère, vous ouvrez l’église et vous y faites un peu de ménage. À six heures et demie, vous dites la première messe. À sept heures quarante-cinq, vous allez au couvent des sœurs de Saint- Vincent-de-Paul pour la confession. Vous en avez pour un moment, là-bas. Vers neuf heures, vous revenez ici faire le catéchisme aux enfants. À dix heure trente, vous allez visiter les malades à l’hôpital. À midi, vous revenez préparer le déjeuner, faire un peu de ménage et mettre la table. Après le repas, vous devrez me lire mon bréviaire car ma vue baisse et, pendant que je me repose, vous vous occuperez des linges sacerdotaux : lavage et repassage. À trois heures, visite de l’hospice des vieillards. À cinq heures, c’est l’heure de la confession pour les paroissiens. À sept heures, vous dites la messe du soir. À huit heures, vous revenez préparer le dîner. À neuf heures, vous faites la vaisselle et vous rangez le presbytère. À dix heures, vous préparez mon sermon pour le dimanche suivant. Je pense que ce programme vous convient. Des questions ?
– Oui. Dites-moi, est-ce que vous avez de la farine ?
– Oui, bien sûr ! Mais pourquoi me posez-vous cette question ?
– Eh bien parce que, entre onze heures et quatre heures et demie du matin, j’aurais peut-être pu faire du pain !

Prière de ne pas être timide

Une dame, plutôt timide, quêtait parfois pour les œuvres de la paroisse. Un jour, elle confia au curé qu’elle avait le trac chaque fois qu’elle sonnait à la porte d’une maison.
– Faites une prière avant de sonner, lui conseilla le prêtre, et tout ira bien, vous verrez. Quelques jours plus tard, elle le remercia de son bon conseil.
– C’était facile ! dit-elle. Je priais le ciel que les gens soient absents et c’était presque toujours le cas.