blague Paradis
Dépravation terrestre
Au Paradis, le grand conseil s’est réuni car il faut remédier à l’état de dépravation qui règne sur la Terre. Après plusieurs heures de discussion, Saint Pierre déclare :
– Je ne vois qu’une seule solution : il faut que l’un d’entre nous retourne là-bas remettre les choses en place.
– Moi je ne peux pas y aller, dit le bon Dieu. Je suis beaucoup trop vieux.
– Moi je n’y retourne plus, dit Jésus. J’en ai assez bavé la première fois.
– Moi, je veux bien y aller, dit le Saint-Esprit, mais il faudrait qu’avant ils aient supprimé là-bas le tir aux pigeons.
La blague de la DRH
Un jour, alors qu’elle marchait dans la rue, une femme DRH à qui tout réussit est tragiquement heurtée par un autobus et meurt. Son âme arrive au Paradis où elle est accueillie par Saint Pierre.
– Bienvenue au Paradis, avant de vous installer ici, il semble que nous ayons un problème. Voyez- vous, c’est plutôt étonnant mais nous n’avons jamais eu de femme DRH jusqu’ici et nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que nous devons faire de vous.
– Aucun problème, laissez-moi simplement entrer, dit la femme.
– J’aimerais bien mais j’ai des ordres qui viennent d’en haut. Ce que nous allons faire, c’est vous laisser passer un jour en Enfer et un jour au Paradis et ainsi vous pourrez choisir où vous voudrez passer l’éternité.
– Je pense que j’ai déjà fait mon choix… Je préfère rester au Paradis, dit la femme.
– Désolé, mais nous aussi avons des règles…
Et ainsi Saint Pierre emmena la DRH dans un ascenseur qui descendit en Enfer.
Les portes s’ouvrirent et elle se retrouva sur le green d’un terrain de golf magnifique. Un peu plus loin, il y avait le country club et devant, tous ses amis, bien habillés, qui l’acclamèrent. Ils s’approchèrent, l’embrassèrent et parlèrent du bon vieux temps. Ils firent un excellent parcours de golf et, le soir allèrent au country club où ils dégustèrent un excellent steak et du homard.
La DRH rencontra le Diable, réellement quelqu’un de charmant et elle passa un merveilleux moment à raconter des histoires et à danser. Elle passa un si bon moment qu’avant qu’elle s’en rende compte, il était temps de partir. Tout le monde lui serra la main, lui fit au revoir et elle monta dans l’ascenseur.
Celui-ci retourna au Paradis et elle retrouva Saint Pierre.
– Maintenant, vous allez passer un jour au Paradis, dit-il.
Elle passa ainsi les 24 heures suivantes allongée paresseusement sur les nuages à jouer de la harpe et à chanter. Elle passa un si bon moment qu’avant qu’elle ne s’en rende compte les 24 heures étaient passées et Saint Pierre était de retour pour l’emmener.
– Alors, vous avez passé un jour en Enfer et un jour au Paradis. Maintenant, vous devez choisir pour l’éternité.
La DRH réfléchit un instant et répondit :
– Eh bien, je n’aurais jamais cru que je dirais ceci, le Paradis est vraiment bien mais je crois que je me plairai plus en Enfer.
Alors, Saint Pierre l’escorta jusqu’à l’ascenseur et elle descendit à nouveau en Enfer. Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, elle se retrouva dans un paysage désolé plein d’immondices. Elle vit ses amis vêtus de haillons ramassant les saletés pour les mettre dans des sacs.
Le Diable vint vers elle et lui mit brutalement la main sur l’épaule.
– Je ne comprends pas, balbutia la DRH, hier j’étais ici et il y avait un parcours de golf et un country club et nous avons mangé du homard et nous avons dansé et nous nous sommes bien amusés. Maintenant, c’est un désert d’immondices et tous mes amis semblent si misérables…
Le Diable la regarda et sourit :
– Hier nous vous recrutions. Aujourd’hui, vous faites partie du personnel.
Les retrouvailles post-mortem
Après 60 ans de mariage, une femme se retrouve veuve. Dépitée par le chagrin, elle ne tarde pas à se laisser mourir. Heureusement, au paradis, elle retrouve son cher et tendre mari.
– Mon chéri, tu vois : je n’ai pas tenu longtemps sans toi !
– Je vois ça… Mais maintenant, il faut me laisser tranquille.
– Comment ça ?
– À notre mariage, le curé a été bien clair sur un point : « jusqu’à ce que la mort vous sépare. » Alors maintenant, j’ai bien l’intention d’en profiter ! »