blague ovation

La blague des poilus

Voilà près d’un mois que les poilus d’un régiment d’infanterie français n’ont plus quitté leur tranchée, à Verdun : un mois de pluie, de boue, sous le feu ennemi, sans pouvoir se laver ni se raser, ni changer de vêtements…

Un beau matin, un capitaine fait irruption dans l’abri de l’une des sections de ce régiment.
– J’ai deux nouvelles à vous annoncer, dit-il. Une bonne et une mauvaise. Commençons par la bonne : aujourd’hui, vous aller changer de sous-vêtements !

Une véritable ovation salue cette nouvelle.
– Et maintenant, la mauvaise, poursuit le capitaine. Lieutenant Martin, vous allez changer avec le sergent Ducros. Deuxième classe Philibert, avec le caporal Dubreuil. Deuxième classe Bombard avec…

La demande presque parfaite

Dans un couloir de cette grande entreprise, une employée qui passait est intriguée par des lamentations qui proviennent du bureau du directeur. S’arrêtant prudemment un peu en retrait pour écouter, elle est vite rejointe par un collègue, puis d’autres, tous captivés par l’émouvant plaidoyer en faveur d’une augmentation que développe le salarié à l’intérieur. Tour à tour cajolant où à la limite de l’insolence, jouant du désespoir puis de l’audace, présentant argument sur argument, l’homme parvient au bout de sa tirade et sort de la pièce.

Dans le couloir, chez ses collègues, c’est l’ovation, on applaudit, on félicite, on s’exclame :
– Cette fois-ci, tu as vraiment une chance à condition qu’il te laisse parler quand il sera là demain !