blague outrages
De l’ultrajaune au rouge profond
Paris, 16 juin, polémique autour de l’interpellation violente d’une soignante.

Policier : « Elle nous a jeté des pierres ! Force doit rester à la loi, scrongneugneu ! »
Infirmière : « Ma ventoline… I can’t breathe… »
(Caricature arrestation d’une infirmière – Dessin du 19 juin 2020)
Évolutionnisme judiciaire
Les perles : la justice
Une jeune femme, professeur de philosophie, comparaît devant le tribunal pour avoir outragé un agent de la force publique qu’elle a traité de « pithécanthrope ». La prévenue explique qu’on a beau porter l’uniforme, on n’échappe pas aux catégories de l’évolution. Le président fera remarquer à celle-ci qu’en professeur de philosophie quelle est, il lui aurait suffi de traiter le fonctionnaire de policier.
La valse des contredanses

L’autre jour, je sors de chez le boulanger et j’aperçois un motard de la police en train de rédiger un PV de stationnement. Je m’approche et lui dis :
« Je ne suis resté que cinq minutes chez le boulanger. Ne pouvez-vous pas annuler cette contravention ? »
Il m’ignore superbement et continue à écrire.
« Con d’emmerdeur », ne puis-je m’empêcher de lui dire.
Et voilà qu’il dresse un autre PV pour absence de plaque réfléchissante à l’avant du véhicule. Mon sang ne fait qu’un tour et je l’engueule copieusement :
« Gros Nul, Playmobil raté, sous-produit de débile, pet de vache, impuissant, analphabète, hémorroïde hypertrophiée… »
Ah, là, j’ai bien utilisé les richesses de mon vocabulaire. Cela continue encore un quart d’heure, et le flic, sans sourciller, continue à mettre des contredanses sous l’essuie-glace au point qu’il n’y avait pratiquement plus de place sur le pare-brise. Je constate que tout cela ne nous mène à rien et je jette l’éponge.
Puis je me rends tranquillement à ma voiture, garée deux rues plus loin…