blague oisellerie

Le genre des mouches

Voulant égayer sa solitude, une vieille dame décide d’acheter un couple de merles. Elle se rend donc dans une oisellerie et achète ses deux oiseaux. Avant de partir, elle demande au vendeur :
– Je voudrais un renseignement. Comment distingue-t-on le mâle de la femelle ?
– Ce n’est pas difficile, madame. Vous prenez deux mouches. Si l’un des oiseaux se jette sur la mouche femelle, c’est donc lui le mâle, mais s’il se précipite sur la mouche mâle, vous pouvez être sûre que c’est une femelle.
– Bien, je vous remercie, monsieur.

Et la vieille dame sort. Mais prise d’un doute, elle fait demi-tour et entre de nouveau dans le magasin :
– Excusez-moi, monsieur, c’est encore moi. Mais comment fait-on pour reconnaître une mouche mâle d’une mouche femelle ?
– Ah ça ! madame, je ne suis pas spécialiste. Moi, je vends des oiseaux. Allez demander à un marchand de mouches !

Le perroquet triste

Une dame entre chez un marchand d’oiseaux, sur les bords de la Seine, car elle désire acheter un perroquet. Dans une cage, elle découvre deux perroquets. L’un est splendide, avec un plumage magnifique et de plus, il chante des airs d’une beauté à faire pleurer. Par contre, son compagnon est à moitié déplumé, tout mité, l’œil triste et les plumes grises et il n’ouvre pas le bec.
– Je crois que je vais acheter ce superbe perroquet, dit la dame.
– Ah non ! madame, s’écrie le vendeur. Il faut absolument acheter les deux. Le magnifique et le triste.
– Et pourquoi dois-je acheter les deux ? demande la dame.
– Parce que le déplumé, le triste, celui qui n’ouvre pas le bec, et bien c’est le compositeur.

Les impôts des oiseaux

L’inspecteur des impôts, venu vérifier la comptabilité d’une oisellerie, appelle le directeur :
– Pouvez-vous m’expliquer pourquoi tous vos perroquets ont un sparadrap coincé sur le bec ?

Le perroquet de la belle-mère

Dans une oisellerie, un monsieur regarde attentivement les perroquets.
– En voici un, lui dit le vendeur, qui parle couramment quatre langues.
– Ce serait du gaspillage, répond l’homme. C’est pour offrir à ma belle-mère. Alors, tout ce qu’elle lui demandera, comme qualité, c’est de savoir écouter.