1 ) La vache qui fait de la diarrhée va éternuer tout en déféquant lorsque vous passerez derrière elle.
2 ) Dans la ferme la plus boueuse, vous n’aurez jamais d’eau pour laver vos bottes avant de remonter en voiture.
3 ) Si vous laissez le coffre de votre voiture ouvert dans une ferme où il y a des chats, l’un d’eux montera dans la voiture et urinera sur les médicaments.
4 ) Vous oublierez toujours l’instrument le plus indispensable dans la ferme la plus éloignée de votre clinique (et en plus, quand vous en aurez besoin, ça sera en pleine nuit) Exemple : une sonde œsophagienne.
1 ) Les conditions ambiantes indiquées dans les spécifications sont toujours dépassées dans les conditions réelles d’utilisation.
2 ) Tout facteur de sécurité fondé sur l’expérience pratique se révèle toujours trop juste.
3 ) Les fiches de spécifications des constructeurs sont « rectifiées » par un facteur de 0.5 ou 2 selon le multiplicateur qui donne la valeur la plus optimiste. Pour les vendeurs, les coefficients s’étendent de 0.1 à 10.
4 ) Dans un instrument ou un dispositif comportant un certain nombre d’erreurs en plus ou en moins, l’erreur totale est égale à la somme de toutes les erreurs accumulées dans le même sens.
5 ) Dans toute estimation de prix, le coût de l’équipement dépasse les prévisions par un facteur de 3.
6 ) Au stade des spécifications, la loi de Murphy supplante la loi d’Ohm.
2 ) Les tolérances s’accumulent toujours dans le même sens, pour compliquer au maximum les opérations d’assemblage.
3 ) Des équipements identiques, contrôlés dans des conditions identiques, ne sont jamais identiques à l’utilisation.
4 ) La disponibilité d’un composant est inversement proportionnelle aux besoins.
5 ) S’il faut N composants pour réaliser un projet, il y en a N – 1 en stock. 6 ) Si l’on a besoin d’une résistance de valeur déterminée, cette valeur n’existe pas. Et on ne peut l’obtenir par aucune combinaison série ou parallèle.
7 ) Un outil qui s’échappe des mains tombe toujours dans l’endroit le plus inaccessible, ou sur le composant le plus fragile (Loi connue également sous le nom de « gravité sélective »).
8 ) Tout dispositif pris au hasard dans un groupe à 99% de fiabilité, fait partie du groupe des 1% !
9 ) Chaque fois qu’on branche une ligne triphasée, l’ordre des phases est inversé.
10 ) Un moteur tourne toujours dans le mauvais sens.
11 ) La probabilité d’absence d’une dimension sur un plan ou un dessin est inversement proportionnelle à son importance.
12 ) Les pièces interchangeables ne le sont pas.
13 ) La probabilité de défaillance d’un composant, d’un ensemble, d’un sous-système ou d’un système est inversement proportionnelle à sa facilité de réparation ou de remplacement.
14 ) Si un prototype fonctionne correctement, la situation s’inverse dès que la production est lancée.
15 ) Les composants qui ne doivent et ne peuvent pas être mal assemblés le sont toujours dans la réalité.
16 ) Lorsqu’on branche un appareil de mesure en continu, il est réglé sur une plage trop sensible et la polarité est inversée.
17 ) Ce sont toujours les composants les plus délicats qui tombent.
18 ) Les enregistreurs graphiques déposent d’avantage d’encre sur les êtres humains que sur le papier.
19 ) Un circuit protégé contre toute défaillance est le premier à tomber en panne …
20 ) … et s’il tient le choc, il provoque la destruction des autres.
21 ) Un disjoncteur de protection instantanée de l’alimentation se déclenche toujours trop tard.
22 ) Un transistor protégé par un fusible à fusion rapide protège le fusible en grillant le premier.
23 ) Un oscillateur à auto-déclenchement ne se déclenche pas.
24 ) Un oscillateur à quartz oscille sur une autre fréquence que celle prévue… s’il oscille !
25 ) Un transistor PNP est en général un NPN.
26 ) Un condensateur à coefficient de température négatif utilisé dans un circuit critique a un CT de -750 ppm/degréC.
27 ) Une panne ne se révèle jamais avant que l’équipement ait passé l’inspection finale.
28 ) Un composant ou un instrument livré par un fournisseur correspond aux spécifications annoncées, assez longuement et assez longtemps seulement pour passer l’inspection d’entrée.
29 ) Si l’on remplace un composant manifestement défectueux dans un instrument qui présente une anomalie intermittente, celle-ci réapparaît dès que l’instrument est remis en service.
30 ) C’est après avoir enlevé la dernière des 16 vis de montage d’un panneau d’accès qu’on s’aperçoit que ce n’est pas le bon.
31 ) C’est après avoir fixé les 16 vis d’un panneau d’accès qu’on s’aperçoit qu’on a oublié le joint.
32 ) Quand un instrument a été complètement assemblé, il reste encore des composants sur le plan de travail.
1 ) Si plus d’une personne est impliquée dans un faux calcul, il est impossible de retrouver l’erreur.
2 ) Si une erreur est susceptible de s’introduire dans un calcul, le phénomène se produira. Et toujours dans le sens qui provoquera les résultats les plus catastrophiques.
3 ) Toutes les constantes sont variables. 4 ) Dans toute opération, le chiffre qui parait le plus juste est la cause de l’erreur.
5 ) Une virgule est toujours mal placée.
6 ) Dans un calcul complexe, un facteur du numérateur passe toujours au dénominateur.
7 ) Révision quantique de la loi de Murphy : « Quand cela tourne mal, tout tourne mal en même temps avec une probabilité proportionnelle à la gravité des conséquences. »
1 ) Un micro-ordinateur est obsolète dès son déballage.
2 ) Une application pleinement satisfaisante doit toujours être upgradée… Et la mise à jour est toujours boguée.
3 ) Quand un logiciel est inutile, il faut une formation.
4 ) Tout programme, s’il fonctionne, est obsolète.
5 ) Tout autre programme coûte plus cher et prend plus de temps.
6 ) Si un programme est utile, il sera remplacé.
7 ) Si un programme est inutile, il faudra le documenter.
8 ) Tout programme grandira de manière à occuper tout l’espace mémoire disponible, même si on ne le démarre jamais.
9 ) Le prix d’un programme sera proportionnel à la lourdeur de ce qu’il donne en sortie.
10 ) La complexité d’un programme croîtra jusqu’à ce que le programmeur lui-même n’y comprenne plus rien.
11 ) Tout programme non trivial contient au moins un bug.
12 ) … Aucun programme n’est trivial.
13 ) Les erreurs indétectables sont en nombre infini, contrairement aux erreurs détectables dont le nombre catalogué est très limité.
14 ) Si on ajoute un homme à un projet en retard, cela ne fera qu’ajouter du retard.
15 ) Faire disparaître un message d’erreur est une utopie : vous n’avez simplement pas encore trouvé celui qui l’a remplacé.
16 ) La fonction annuler n’est jamais disponible quand vous en auriez besoin.
17 ) Ce n’est qu’après avoir essayé tout le reste, qu’on lit la documentation…
18 ) … C’est à ce moment qu’on se rend compte qu’on l’a jetée avec l’emballage.
19 ) Dès que vous quittez l’imprimante des yeux, elle a un problème.
20 ) C’est généralement lorsque le disque dur plante qu’on se rend compte qu’on a oublié de le sauvegarder…
21 ) … Sinon, c’est en le sauvegardant qu’on l’a fait planter.
22 ) La zone de danger pour un ordinateur dépend de la longueur de son cordon d’alimentation.
23 ) Une des raisons qui explique que les ordinateurs accomplissent plus de travail que les humains , c’est que eux n’ont pas à s’arrêter pour répondre au téléphone.
24 ) Si les ordinateurs deviennent trop puissants, on peut toujours les organiser en comités.
25 ) A la source de chaque erreur imputée à l’ordinateur, on découvrira au moins 2 erreurs humaines (on compte ici l’erreur qui consiste à imputer la faute à l’ordinateur).
26 ) Si on met n’importe quoi dans un ordinateur, la seule chose qu’on peut en tirer, c’est n’importe quoi. Mais ce « n’importe quoi », en étant passé par une machine coûtant très cher, est comme qui dirait « anoblit », et personne n’ose le critiquer.
27 ) Les ordinateurs ne sont pas intelligents. Mais ils pensent qu’ils le sont.
28 ) Les vieux programmeurs ne meurent pas. Ils se branchent simplement à une autre adresse.
DEUXIEME LOI DE WEINBERG :
Si les constructeurs construisaient les bâtiments de la manière dont les programmeurs écrivent les programmes, le premier pivert qui passerait détruirait la civilisation.
LOI COMMUNES DE LA BUREAUTIQUE ET DE LA PROGRAMMATION REUNIES :
1 ) Si le document est censé exister, il n’existe pas.
2 ) Si le document existe, il est périmé.
3 ) Seule la documentation pour les programmes inutiles transgresse les deux premières lois.
LOIS DE L’ECRITURE D’UN PROGRAMME :
Pour savoir combien de temps ça prend pour écrire et débugger un programme, faites votre estimation la plus fiable, ajoutez un, multipliez par deux, et arrondissez à la dizaine supérieure.
1 ) Tout programme, quel qu’il soit, dès qu’il est commercialisé est obsolète.
2 ) Tout nouveau programme coûte plus cher et est plus lent à faire tourner que l’ancien
3 ) Si un programme est très utile, il devra être changé par un autre.
4 ) Si un programme est inutile, il faudra lui faire une documentation
5 ) Tout programme lors de son lancement aura tendance à remplir toute la RAM disponible
6 ) La valeur d’un programme est inversement proportionnelle à la taille des documents qu’il génère.
7 ) La complexité d’un programme s’accroît jusqu’à ce qu’elle dépasse les capacités du programmeur qui en assure le développement.
TROISIEME LOI DE GREER :
Un programme informatique fait ce que vous lui dites de faire, pas ce que vous voudriez qu’il fasse.
POSTULATS DE TROUTMAN :
1 ) Les jurons sont les seules expressions comprises par tous les programmeurs.
2 ) Ce n’est que lorsqu’un programme sera commercialisé depuis 6 mois que les plus graves erreurs seront détectées.
3 ) Les cartes de contrôle de travail qui doivent être classées dans un ordre précis seront classées dans le désordre.
4 ) Des cassettes supposées être interchangeables ne le seront pas.
5 ) Si le programme a été étudié pour rejeter toute entrée erronée, le premier crétin ingénieux trouvera un moyen de faire accepter des mauvaises valeurs par le programme.
6 ) Si une installation test fonctionne parfaitement, tous les systèmes qui en dépendent vont planter.
LOI DE PIERCE :
Lors de chaque test de programme sur un nouveau système, la machine va toujours, mal interpréter, mal afficher, mal imprimer, ou encore n’évaluera pas des sous-routines mathématiques, et tout ça dès le premier test.
COROLLAIRE DE LA LOI DE PIERCE :
Quand un compilateur accepte un programme sans erreur lors de la première exécution, le programme ne fournira pas les données que l’on attend de lui.
LOIS DE GOLUB DE LA DOMINATION INFORMATIQUE :
1 ) Des objectifs de projet flous sont pratiques pour éviter l’embarras d’une estimation des coûts correspondants.
2 ) Un projet préparé sans soin prendra trois fois plus de temps que prévu pour son achèvement; un projet préparé soigneusement prendra seulement deux fois le temps prévu.
3 ) L’effort à fournir pour corriger le cap d’un projet s’accroît géométriquement avec le temps.
4 ) Les équipes de projets de développement détestent les briefings hebdomadaires sur l’avancement du projet… parce qu’ils mettent en évidence que le projet n’avance pas.
PREMIERE LOI DE GILB SUR LA CONFIANCE :
On ne peut pas compter sur les ordinateurs, mais encore moins sur les humains.