blague mouches

L’odeur caractéristique du tas de fumier

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Par un beau jour d’été, le père Mathieu a décidé de vider son tas de fumier qui trônait au beau milieu de sa ferme, et d’aller l’épandre sur les chaumes.

Mais l’épandeur à fumier du père Mathieu n’est pas de première jeunesse et pour comble de malchance, il casse un essieu juste devant la mairie, au beau milieu de la rue principale du village. Naturellement, voilà tout le fumier par terre…

Le garde champêtre arrive aussitôt et commence à lui dresser un procès-verbal, agrémenté d’une amende pour « Dépôt de matières fécales sur une voie communale et entrave à la circulation. »

Pendant qu’il écrit sur son carnet à souche, le garde champêtre se retrouve environné de mouches à merde, et énervé comme pas possible, il se met à jurer et fouetter l’air de ses mains dans l’espoir de les faire partir, mais rien n’y fait.

Le père Mathieu voyant les déboires du garde lui dit :
– Tu sais comment on appelle ces mouches ? Des mouches à cul… Et tu sais pourquoi on les appelle comme ça ? Parce qu’elles sont toujours en train de voler autour du cul des vaches !
– Holà père Mathieu, ça serait-y que tu m’aurais traité de « cul de vache » ? Fais attention à ce que tu dis, il y a outrage à un officier public au cours de ses fonctions…
– Ho ben non mon gars, moi j’dis rien… mais ces mouches là, on les trompe pas !

Les deux mouches en hiver

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C’est deux mouches qui ont passe tout l’été à s’amuser ensemble, et la bise venant, elles décident de se séparer et d’aller passer l’hiver quelque part au chaud, et de se retrouver au printemps.

La mouche n’étant pas migratrice, c’est connu, la première se met en quête d’une étable chauffée dans les environs et passe l’hiver dans le coin d’une poutre.

Le printemps arrivant, elle sort de son trou et volette gaiement jusqu’au point de rendez-vous et elle attend sa compagne.

Le printemps passe, toujours personne.
« Bah, elle est un peu frileuse et attend l’été », se dit-elle.

L’été passe, toujours personne.
« Bah, elle a un peu de retard, elle a du folâtrer dans les environs », se dit-elle.

L’automne passe, il commence a faire froid. Alors la première mouche se dit que l’autre est morte ou a été mangée, et elle se prépare a retourner dans sa cachette pour l’hiver.

C’est alors qu’elle voit arriver l’autre mouche, les ailes froissées, volant difficilement, haletant, qui tant bien que mal finit par se poser à côté d’elle et s’écroule.
– Eh, ça va pas ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Ah, ah, (respiration suffocante), c’est horrible, voilà, j’ai passé l’hiver dans le porte-monnaie d’un juif, et il vient juste de le rouvrir !