La Mercedes humaine
Avant de prendre congé d’un de ses patients qui se prenait pour une automobile, le directeur de l’hôpital psychiatrique lui livre un dernier laïus :
– Vous voilà complètement guéri. Maintenant vous savez que vous n’avez pas de carrosserie, ni de moteur, ni d’autoradio. Vous n’avez donc plus aucune raison de vous prendre pour une Mercedes ! Vous allez pouvoir rentrer chez vous et retrouver votre petite famille. J’espère que vous êtes content !
Le patient regarde ses chaussures et dit :
– Mais je ne peux pas prendre la route avec ces pneus-là !