blague mendicité

La gourmandise du mendiant

Devant une superbe pâtisserie, un mendiant aborde une dame qui sort du magasin.
– S’il vous plaît, madame, vous ne pourriez pas me donner de l’argent pour que je m’achète un gâteau ?
– Vous demandez la charité pour un gâteau, vous ? Eh bien, on peut dire que c’est original. En général, vos « confrères » réclament du vin ou du pain. Pourquoi voulez-vous un gâteau ?
– Tout simplement parce qu’aujourd’hui, c’est mon anniversaire !

La blague du vieux malchanceux

Un vieux juif se présente à la porte du banquier Rothschild pour lui demander la charité.
– Donnez-moi un coup de main, implore-t-il. Toute ma vie, je n’ai eu que de la malchance. Et pourtant, j’étais doué…
– Que faisiez-vous ? demande Rothschild, ému.
– J’étais musicien. Un grand musicien. Je peux même dire que j’étais virtuose. Malheureusement, je n’ai jamais eu de chance…
– Et de quel instrument jouiez-vous ? demande le banquier.


Le vieux juif, un peu inquiet, hésite et répond :
– Du hautbois, monsieur Rothschild.
– Ça alors ! s’exclame le banquier. Je joue moi-même du hautbois. Entrez donc et venez m’en jouer un morceau.

Mais le petit vieux reste sur le perron et se lamente de plus belle.
– Vous voyez à quel point je suis malchanceux… Je vous ai dit que je jouais du hautbois. J’aurais pu dire du cor ou du saxophone ! Il fallait justement que vous ayez vous-même un hautbois !

La réflexion avant l’action

Un monsieur très distingué passe tous les jours devant l’église Saint- Paul où un mendiant est toujours là à demander la charité. Poussé par la curiosité, un jour, il s’approche et demande :
– Eh bien, mon ami, pourquoi mendiez-vous ? Pour avoir de l’argent, il faut travailler ! Regardez-moi, cela fait vingt ans que je travaille et je n’ai pas besoin de demander la charité pour vivre !
– Mais c’est ce que je faisais, monsieur… avant !
– Qu’est-ce que vous faisiez comme travail ?
– Oh, j’étais comme vous ! J’étais dans les affaires. J’avais très bien réussi. J’avais fait fortune. J’avais trois voitures, une grande maison, des domestiques, une superbe maison de campagne. Tous les jours, je déjeunais dans les plus grands restaurants. J’étais reçu par toute la bonne société…
– Et alors, qu’est-ce qui vous est arrivé ?
– Dans mon bureau, qui était splendide, sur le mur était accroché un écriteau avec cette inscription : « Réfléchis avant d’agir ! » Et maintenant, je suis là.
– Je ne vois pas le rapport !
– Mais si, c’est à cause de la femme de ménage !
– La femme de ménage ?
– Oui ! Un matin, je suis arrivé à mon bureau et elle avait déjà jeté l’écriteau !

Entre-soi

« Mais enfin Ségolène, où va la France ? Que sont devenus le vivre ensemble, la liberté, l’égalité, la fraternité ? On dirait qu’aujourd’hui, les gens ne veulent plus faire société ! »
(Caricature quartier résidentiel privé – Dessin du 19 juin 2024)