blague mendiant

La gourmandise du mendiant

Devant une superbe pâtisserie, un mendiant aborde une dame qui sort du magasin.
– S’il vous plaît, madame, vous ne pourriez pas me donner de l’argent pour que je m’achète un gâteau ?
– Vous demandez la charité pour un gâteau, vous ? Eh bien, on peut dire que c’est original. En général, vos « confrères » réclament du vin ou du pain. Pourquoi voulez-vous un gâteau ?
– Tout simplement parce qu’aujourd’hui, c’est mon anniversaire !

La réflexion avant l’action

Un monsieur très distingué passe tous les jours devant l’église Saint- Paul où un mendiant est toujours là à demander la charité. Poussé par la curiosité, un jour, il s’approche et demande :
– Eh bien, mon ami, pourquoi mendiez-vous ? Pour avoir de l’argent, il faut travailler ! Regardez-moi, cela fait vingt ans que je travaille et je n’ai pas besoin de demander la charité pour vivre !
– Mais c’est ce que je faisais, monsieur… avant !
– Qu’est-ce que vous faisiez comme travail ?
– Oh, j’étais comme vous ! J’étais dans les affaires. J’avais très bien réussi. J’avais fait fortune. J’avais trois voitures, une grande maison, des domestiques, une superbe maison de campagne. Tous les jours, je déjeunais dans les plus grands restaurants. J’étais reçu par toute la bonne société…
– Et alors, qu’est-ce qui vous est arrivé ?
– Dans mon bureau, qui était splendide, sur le mur était accroché un écriteau avec cette inscription : « Réfléchis avant d’agir ! » Et maintenant, je suis là.
– Je ne vois pas le rapport !
– Mais si, c’est à cause de la femme de ménage !
– La femme de ménage ?
– Oui ! Un matin, je suis arrivé à mon bureau et elle avait déjà jeté l’écriteau !

La blague du vagabond

Il y a fort longtemps de cela, par une nuit d’hiver glaciale, un couple de paysans auvergnats est devant le feu de la cheminée. Tout est silencieux lorsque, soudain, de violents coups sont frappés à la porte. L’homme se lève et va ouvrir. C’est un vagabond qui demande un abri en attendant que la tempête de neige s’arrête. Il vient s’asseoir au coin du feu et demande timidement :
– Vous n’auriez pas quelque chose à manger ?
– Oh !… Bon, répond le paysan qui se tourne vers sa femme. Donne-lui un morceau de pain.

Et la femme coupe un morceau de pain et le donne au mendiant. Quelques minutes se passent.
– Je ne pourrais pas avoir un bol de soupe bien chaude ? demande le vagabond en reluquant la marmite qui fume dans la cheminée.
– Ah non ! répond le maître de maison. Le pain, ça va encore, mais la soupe avec le lard et la poule, sûrement pas !

Au bout de quelque temps, comme la tempête fait toujours rage dehors, l’intrus demande :
– Est-ce que je pourrais dormir ici, cette nuit ?

Devant la mine hostile de son mari, la paysanne prend la défense du pauvre bougre :
– Tu ne vas pas le mettre dehors par un temps pareil ! Il va partager notre lit. Tu te mettras au milieu et comme ça, nous nous tiendrons chaud.

Bon gré mal gré, le mari finit par accepter et les voilà tous les trois dans le lit, le paysan entre sa femme et le vagabond. Au milieu de la nuit, ils sont réveillés par le bêlement des moutons qui sont affolés par la tempête. Le paysan se lève et sort pour les calmer.

Alors, la femme se rapproche de l’inconnu et lui dit tout bas en lui frôlant le bras :
– Tu peux y aller maintenant.
– Mais si ton mari revient ?
– Oh, il n’y a pas de danger, il en a pour un bon bout de temps à les calmer !
– C’est vrai ? Je peux y aller ?
– Puisque je te le dis !

Alors, le mendiant se lève et se précipite pour se servir un bol de soupe chaude.

Longévité crasseuse

Une dame patronnesse sort de l’église et est accostée par un mendiant qui lui tend son chapeau crasseux.
– Au lieu de boire du vin toute la journée, lui dit-elle, vous pourriez travailler !
– Ah non ma petite dame ! Le travail ça fatigue et je n’ai aucune envie de mourir !
– Justement, si vous arrêtiez de boire, vous pourriez peut-être vivre jusqu’à cent ans !
– Vous tombez mal, j’ai fêté hier mon cent deuxième anniversaire !