La blague de la dette policière
Charlie-le-massacreur, un énorme catcheur avec des bras gros comme ça, entre dans un bar et commande un double whisky. Il le vide d’un trait et en commande immédiatement un autre.
– Oh, et puis allez, j’offre une tournée générale ! lance-t-il à la cantonade.
Le patron sert tout le monde, puis présente l’addition au terrible Charlie.
– Laisse tomber, petit, fait le catcheur. Moi, je ne paie jamais.
– C’est ce qu’on va voir ! hurle le patron, furibond.
Il se précipite au-dehors, avise un agent de police et lui explique son cas.
– Un mauvais payeur, hein ? fait le flic. Ne vous en faites pas, je vais vous régler ça rapidement.
Mais quand il entre dans le café et qu’il voit le monstrueux Charlie-le-massacreur, le malheureux policier se sent défaillir.
– C’est lui qui refuse de payer ? demande-t-il.
– Oui, c’est lui, répond le patron. Alors, qu’est-ce que vous attendez ! Vous m’aviez dit que vous me régleriez ça rapidement !
Alors le flic, superbe :
– Monsieur, la police nationale n’a qu’une parole. Je vous dois combien ?