blague maghrébins

Échanges culturels

Dijon : les Tchétchènes et les jeunes du quartier des Grésilles s’affrontent. Le Raid est appelé en renfort. (source : Le Huffpost)

dessin de Zaïtchick sur les affrontements à Dijon entre Tchétchènes et jeunes du quartier des Grésilles
16 juin 2020 – Échanges culturels

Policier du Raid : « Poutine nous a gentiment prêté ses Spetsnaz. Ils ont l’habitude… Il faut juste adosser leur intervention à des travaux d’urbanisme. »
(Caricature Raid à Dijon – Dessin du 16 juin 2020)

La brouette qui faisait couic couic

Un travailleur immigré officie comme manoeuvre sur un chantier de construction. Un jour, il va voir l’intendant du chantier :
– Chef ça va pas, la brouette elle fait « couic…couic…couic…couic », et ça me casse les oreilles. Il faudrait di l’huile…
– Va demander l’autorisation au contremaître à côté mon gars. fait l’intendant.
– Heu missié le contremaître, ji voudré dé l’huile pour ma roue di la brouette… elle fait « couic…couic…couic…couic »
– Tu es renvoyé, viré, tu quittes le chantier immédiatement je ne veux plus te revoir ici.

L’ouvrier ne comprend pas et demande des explications :
– Mais ji comprends pas, chef, ji viens juste ti signaler que la brouette elle fait du bruit et toi ti veux me renvoyer, pourquoi ?
– Parce que ta brouette c’est pas « couic…couic…couic…couic » qu’elle devrait faire mais « COUIC-COUIC-COUIC-COUIC » (en prononçant très vite)

Hameçon, épithète et volupté

A la petite école, en banlieue, c’est le jour de la leçon de vocabulaire.
La maîtresse dit aux enfants :
– Aujourd’hui les enfants, nous allons étudier le mot « hameçon ». Ahmed, veux-tu nous raconter une histoire en utilisant ce mot, s’il te plaît ?
– Oui Madame. Hier, ji suis alli dans li souk avec mon père. Il y avi beaucoup de monde et beaucoup di marchandises. Et mon père, il m’a offir di babouches.
– Mais Ahmed, tu n’as pas utilisé le mot « hameçon ».
– Attends ci pas fini ! Les babouches, hameçon trop p’tites !
Consternation de la maîtresse…

Le lendemain, leçon de grammaire.
– Aujourd’hui, nous allons étudier l’épithète. Ali, construis-moi une phrase contenant une épithète.
– Oui Madame. Aujourd’hui, il y a du soleil.
– Il n’y a pas d’épithète dans cette phrase, Ali.
– Pas di problème : aujourd’hui, il y a du soleil, épithète que demain il y en aura encore.
Reconsternation…

La maîtresse reprend la parole :
-Bon, les enfants, à nouveau un peu de vocabulaire. faites-moi une phrase avec le mot « volupté » . Vas-y Ali, essaie de racheter tes bêtises…
– Hier, on est allé à la plage avec papa et on a mangé, on a même beaucoup mangé.
– Mais il n’y a pas « volupté » dans ta phrase ?
– Attend, attend, après, papa il a volupté et il a chié dans son froc.

Le bureau de tabac du Front National

La scène se déroule dans un bureau de tabac de la banlieue parisienne où se retrouvent des adeptes de Le Pen.

Les bêrets-Baguettes sont en train de siroter leur blanc-cass lorsque rentre un Portuguais. Celui-ci s’approche du guichet…
– Je voudrech unch Milionerch (regard énervé des consommateurs)

Le Portuguais gratte son millionnaire : 20 euros gagnés. Il s’en va, content.

Le lendemain, la presse commentée par nos amis du bistrots annonce un accident au Portugal ayant fait 20 morts… On échange des regards interrogatifs… lorsqu’entre un Italien qui demande au patron un billet de Millionnaire… le type gratte sous les regards « amicaux » et… et… 100 euros de gagnés ! Le lendemain la presse annonce un accident à la gare de Rome : 100 morts. La coïncidence devient troublante se disent nos « amis ». Sur ces entrefaites, un maghrébin entre et demande un billet de Millionnaire.

L’ambiance est à son comble…

Il commence à gratter son billet quand toute la salle entonne :
« LE MILLION, LE MILLION, LE MILLION… »