Au retour d’une réunion du front national, deux sympathisants qui avaient un peu arrosé l’événement, percutent avec leur 4×4 la Clio de trois Maghrébins. Le choc est terrible. Les deux frontistes, quoique secoués, s’en sortent sans une égratignure. Ils s’extirpent de leur engin pour constater les dégâts.
Sous la violence de l’impact, un des Maghrébins a été éjecté. Il gît sur le sol dans une mare de sang. Le pauvre est mourant. Le conducteur du 4×4 sort alors son pistolet et pointe son arme vers le blessé :
– Je dois l’abattre, dit-il, C’est un être humain qui souffre…
Il descend le pauvre homme sans sourciller et ouvre ensuite la portière de la Clio. Le passager de la voiture tombe comme une masse à ses pieds. Lui aussi est agonisant. Pâle comme la mort, il doit souffrir d’une hémorragie interne. Le frontiste lève son arme et à nouveau il dit :
– Cet homme doit souffrir et n’a plus aucune chance de survivre. Je dois l’achever pour son bien…
Il tire alors deux coups dans le corps du pauvre gars. Aussitôt après, il entend alors une voix tremblotante de terreur qui provient de l’arrière de la voiture :
– Pitié, pitié ne tirez pas. Je vais bien, vous voyez je n’ai rien !
Alors l’extrémiste pointe son revolver vers le troisième Maghrébin sur le siège arrière de la voiture et il dit :
– C’est un être humain qui souffre et qui, de plus, est un sacré menteur…