blague loi

L’école de la life

dessin d'actualité sur l'interdiction du portable à l'école
21 octobre 2018 – L’école de la life

Jean-Michel Blanquer : « Je vous confisque le portable, son usage au Collège est proscrit par la loi ! »
Collégienne : « C’est qui « proscrit » ? »
Collégien : « Trop relou ! »
(Caricature Jean-Michel Blanquer – Dessin du 21 octobre 2018)

Les députés LREM ont enfin voté une loi essentielle pour l’école : au lieu de se pencher sur les dysfonctionnements de l’éducation nationale, la violence scolaire, l’échec scolaire, la vétusté voire la dangerosité des locaux, ils ont choisi d’interdire les portables à l’école et dans les collèges… Une mesure dont le caractère « urgent » n’échappe à personne… mais qui pouvait être réglée par l’adjonction d’un simple article dans le règlement intérieur ! Sauf que dans un régime jupitérien, la loi est transcendante et les décisions sont verticales. Maintenant, on fait quoi ? On interdit les VTT en période de chasse ?

Zaïtchick

On peut rire de tout… à condition que ce soit drôle

Non à la loi contre la glottophobie… C’est Michel Leeb qu’on assassine !

dessin d'actualité humoristique sur le projet de loi contre la glottophobie et Michel Leeb
21 octobre 2018 – On peut rire de tout… à condition que ce soit drôle

Une député LREM veut faire passer une loi empêchant de se moquer des gens à cause de leur accent. Les œuvres de Pagnol tomberaient donc sous le coup de la loi ?
(Caricature Michel Leeb – Dessin du 21 octobre 2018)

Une député (oui, sans e à la fin, t’écris liberté avec un e à la fin, toi ?), je disais donc, une député LREM a décidé de présenter un projet de loi contre la glottophobie – c’est-à-dire le fait de se moquer de l’accent des gens, à la suite d’une moquerie de Mélenchon à l’encontre d’une journaliste perçue comme humiliante. Décidément, on va bientôt créer des jurisprudences Mélenchon au train où vont les choses !

Outre le fait que ça commence à devenir vraiment très très lourd cette manie de faire des lois pour tout et n’importe quoi (si Mélenchon dit qu’il n’aime pas le cassoulet, on va faire une loi contre la gastronomophobie ?), c’est INSUPPORTABLE tous ces chevaliers blancs (attention, colorophobie !) autoproclamés qui s’arrogent le droit de penser mieux que les autres – voire, à leur place, et justifient la mise en place d’un régime de censure digne des régimes totalitaires qu’ils dénoncent par ailleurs parce qu’ils s’estiment être de vrais libéraux.

On peut rire du racisme, du sexisme, de l’homophobie, de tout… à condition que ce soit drôle. Oui mais, on répondra que tout le monde n’a pas le même sens de l’humour. Sauf que personne ne t’oblige à rire. Personne ne t’oblige à aller à un spectacle de Dieudonné ou à lire Tintin au Congo. En revanche, personne n’a à te l’interdire. Tintin au Congo n’est pas Bagatelles pour un massacre – qui est autorisé à la vente. Ça s’appelle la liberté d’expression : tu tombes sous le coup de la loi lorsque tu appelles au meurtre mais l’incitation à la haine, faut la prouver. Comment peux-tu démontrer qu’une blague incite au meurtre ou à la haine ? (Et puis, ça veut dire quoi la haine ? Dès que t’élèves le ton, c’est de la haine ? On doit vivre dans un monde aseptisé ?) Je suis responsable de ce que je dis, ou dessine, ou montre, pas de ce que tu comprends. On est tous Charlie au moment des attentats mais après, au nom du bien – de sa perception du bien – on veut censurer. Pourquoi ? Parce que les gens ne sont pas capables de comprendre le second degré ? Parce qu’ils ne sont pas assez éduqués pour percevoir la teneur d’un message ? Pas capables de distinguer un message raciste d’une blague – qui peut-être de mauvais goût, certes, mais personne n’est l’arbitre du bon goût.

Dans ce cas, on mise sur l’éducation, on met en garde, on informe, on parie sur l’intelligence des gens (et sur leur honnêteté, leur sens moral – des concepts, certes incompréhensibles pour des censeurs), on met le paquet sur l’éducation, on apprend aux personnes à décoder les messages et à repérer par elle-même ce qui peut être une tentative de manipulation.

Parce qu’on sait très bien que les grandes causes peuvent être instrumentalisées par des groupes ou des individus pour faire la promotion de LEURS idées ou de LEURS personnes. Vous pensez que le code Hays a moralisé Hollywood ? Ce qu’on ne montrait pas sur l’écran, on le faisait dans la vie. Vous croyez que l’amendement sur la prohibition a empêché les Américains de s’arsouiller ? La prohibition a transformé une partie de la population en délinquants et permis au crime organisé de s’enrichir. Lorsque le Comic Code interdisait de montrer les minorités sous un jour défavorable dans les comics, la ségrégation était encore en vigueur dans les États du sud. La loi de 1949 sur les publications destinées à la jeunesse devait protéger la jeunesse de France contre la propagande et la perversion possiblement véhiculée par la bande dessinée. On était mineur jusqu’à 21 ans. Mes oncles étaient donc trop jeunes pour apprécier le contenu d’une BD mais assez grands pour faire du tourisme en Algérie dans des camions kakis ! Et je ne parle pas des abrutis qui aujourd’hui, en France, réinventent l’apartheid en organisant des réunions réservées aux « racisés » !

Jean Yanne disait : « il est interdit d’interdire ». Personne n’a à s’arroger, par une loi, de dire de quoi on peut rire ou ne pas rire !

Zaïtchick

La blague des lois féminines

La loi féminine (qui la fait, comment l’appliquer, peut-on la connaître vraiment).

1. Les femmes font toujours la loi.

2. La loi peut être changée à n’importe quel moment, et sans annonce préalable.

3. Il est impossible pour un homme de connaître toute la loi.

4. Si une femme pense que son homme connaît toute la loi ou presque, elle doit immédiatement la changer.

5. La femme n’a jamais tort.

6. Si la femme a tort, c’est certainement à cause d’un malentendu provenant d’une chose que l’homme a dite ou faite.

7. Si la règle numéro 6 doit être appliquée, alors l’homme doit immédiatement s’excuser pour avoir causé ce malentendu.

8. La femme a le droit de changer d’avis n’importe quand.

9. L’homme n’a pas le droit de changer d’avis, sauf consentement écrit donné par la femme.

10. La femme a le droit d’être énervée ou en colère quand bon lui semble.

11. L’homme doit toujours rester calme, à moins que la femme veuille qu’il soit vraiment en colère.

12. En aucun cas la femme ne doit laisser deviner à l’homme si elle veut qu’il reste calme, qu’il s’énerve ou qu’il se mette en colère.

13. Toute tentative pour divulguer ces règles pourra entraîner des blessures corporelles.

14. La femme a toujours le dernier mot !