blague linguistique

Une blague en patois Suisse

La mère à son mari :
– Où sont les bouèbes ?
– Ils goillassent dans la gouille juste en bas de la dérupe.
– Par une telle cramine ! Heureusement, je leur ai préparé une épeclée de biscômes et une taillaule pour leur quatre heures.

Plus tard, les bouèbes rentrent à la maison :
– Dézaquez-vous vite, après vous pourrez aller ruper vos quatre heures.
– Maman, j’ai chopé un poisson dans la gouille. J’ai faillis déguiller dans l’eau tellement il était vigoutse. J’ai dû lui moiller sur le meutet pour qu’il se calme. Et en rentrant, on a fait peur au fils du voisin, le p’tit cradzet qui habite juste après le virolet. Il a pousser une siclée et est tout allé redzipéter à son papa qui a failli nous donner une torniole, mais il s’est contenté de nous lancer : « Taborniaux, foutriquets, si j’vous attrape ! »
– Dites voir, vous êtes quand même de sacrés chenoilles ! Bon, quand vous aurez fini vos biscômes vous irez ranger le chenit qu’il y a dans votre chambre. »

La double forme positive

Un professeur d’Université donne une leçon de linguistique à sa classe d’étudiants.
– En Français, si vous associez deux formes négatives, cela donne une forme positive. Ainsi : « Je ne suis pas sûr de ne pas rester ici » signifie « je resterais probablement ici »… En Russe, une double forme négative a une signification négative. Mais il n’y a aucune langue dans le monde ou une double forme positive prend un sens négatif !

Au fond de la classe, on entend une voix murmurer :
– C’est ça, t’as raison…