Un motard arrête un automobiliste qui n’a pas respecté un signal de limitation de vitesse. – Je ne l’avais pas vu, ce panneau, plaide le contrevenant. – Ah ! Ricane le motard. Vous reconnaissez donc avoir une vision défectueuse, non corrigée par le port de verres adéquats. – Mais pas du tout Je vois parfaitement bien, proteste le conducteur fautif. – Nous allons vérifier cela.
Le motard recule de trois mètres et déplie un tableau, semblable à ceux des opticiens. Il ordonne : – Lisez-moi la première ligne, celle en grosses lettres. – A X M R T Z … – La deuxième, maintenant. – B K L S U W … – La troisième, en toutes petites lettres, à présent.
L’automobiliste déchiffre péniblement : – JE VAIS PRENDRE QUELQUES BILLETS POUR LA TOMBOLA DE LA POLICE. – Parfait, dit le motard. Je vous en mets combien ?
C’est un type qui va au restaurant chinois avec sa fiancée. Pour frimer un peu, il veut faire croire qu’il sait lire le chinois. Alors il prend le menu écrit en chinois et il dit : – Bon eh bien, bon, vous allez nous donner euh… ça ! – Oui, monsieur. – Et puis ça ! – Oui, monsieur. – Et puis ça ! – Oui, monsieur. – Et ça. – Ah non ! – Pourquoi, il n’y en a plus ? – Non, c’est le nom du patron.
C’est un gars qui me passe un fichier sur disquette. Comme ce fichier est assez gros, il me l’envoi compressé. Le soir, voulant lire le fichier, je me rends compte que je n’ai pas le décompresseur adapté. Je téléphone alors au gars : – Dis-donc, t’as oublié de me passer le décompresseur ! – Si, si, je l’ai compressé avec le fichier pour gagner de la place…
Un médiocre écrivain raconte : – Désormais, j’ai la satisfaction de savoir que ce que j’écris est lu avec infiniment d’attention. – Vous faites toujours des romans ? – Non. Je rédige les menus d’un grand restaurant.