Le radeau de la famine…
Sur le radeau qui dérive, depuis de longs jours, chargé d’une douzaine de naufragés, une dame dit à son mari :
– Je t’en prie, contente-toi, quand tu m’adresses la parole, de me dire : « chérie » ou « Anne-Marie ». Tu ne peux pas imaginer les regards que ces affamés me jettent quand tu m’appelles : « ma poulette », « mon canard en sucre » ou « mon petit lapin ».