Ça se passe à Berlin au début des années quarante. Un lion s’est échappé d’un zoo et s’apprête à foncer sur une bande d’écoliers qui sortaient de classe. Voyant ça, un homme saisit un couteau et sans hésiter saute sur le lion et l’égorge net.
Ayant assisté à la scène, un gradé de l’armée demande à l’homme de se nommer pour que celui-ci puisse être montré en exemple au peuple allemand.
Au début l’homme refuse, mais devant les acclamations de la foule, décide de se nommer : – Je m’appelle Jacob ! Jacob Lévy ! »
Le lendemain, on pût lire à la une des journaux : « UN JUIF SANGUINAIRE S’ATTAQUE À UN PAUVRE LION. »
Alors qu’il célébrait l’office du Vendredi soir, le rabbin remarqua qu’une de ses ouailles était venu à la synagogue avec son chien, un bon vieux gros Saint Bernard !
Le rabbin, horrifié par cet affront demanda au chantre de continuer l’office et alla parler avec l’irrespectueux.
Le rabbin : – Qu’est-ce que vous faîtes dans ce lieu avec votre chien ?
Le propriétaire : – Ben c’est le chien qui a réclamé pour venir prier… – Hé ho, faudrait voir à pas se foutre de moi, hein ? – MAIS SI, je dis vrai ! – Je ne te crois pas. Ce n’est pas bien de se moquer de son rabbin tu sais… – Mais c’est la pure vérité, et d’ailleurs, il va vous le prouver. Vas-y Junior, montre au rabbin pourquoi tu as voulu venir.
Alors le chien ouvre son tonnelet qu’il avait accroché au cou, l’ouvre avec sa grosse papatte, en retire une kippa qu’il se place sur la tête, puis un tallith qu’il se met sur le cou, puis enfin, il prend un livre de prières et commence à psalmodier en hébreu ! Le rabbin est tellement estomaqué qu’il écoute le chien bouche bée pendant un quart d’heure sans bouger.
Quand le rabbin reprend ses esprits, il est tellement impressionné qu’il dit au propriétaire : – Dites un peu, vous n’avez jamais songé à envoyer votre chien dans une école rabbinique ?
Et le gars répond : – Vous n’avez qu’à le lui demander ! Lui veut devenir docteur !
C’est Maurice Benichou, commerçant juif du sentier, qui est accusé d’avoir violé Mlle Dupponnay, sa secrétaire.
Le jour du procès, il se ramène avec tous ses potes du sentier pour l’encourager à l’audience. Alors Maurice il est tout fier, il met les bagues, la chaîne en or etc..
Le procès commence, et le juge lui demande : – Mr Benichou, connaissez-vous Mlle Dupponnay ici présente, qui vous accuse de l’avoir violée ?
Et Maurice tout fier en se retournant vers ses potes : – Comment si j’la connais ? J’l’ai même niquée !