Un jeune de dix-sept ans revient bourré d’une surboum. Son père le rejoint dans l’escalier et lui demande, avec sévérité : – Pourquoi tiens-tu tes chaussures à la main ? – Pour ne pas vous réveiller, maman et toi ! répond le jeune. – C’est sympa, mais alors, dis-moi, pourquoi joues-tu aussi du clairon ?
Dans la forêt où leur professeur principal les a emmenés passer l’après-midi, un garçon d’une quinzaine d’années et une camarade un peu plus jeune se sont mis à l’abri d’un fourré. L’adolescent commence à fourrager dans le corsage et sous la jupe de la fille. – Non, non, proteste-t-elle, je ne veux pas. – Donne-moi une raison valable. – Je peux même t’en donner trois : d’abord, je suis une pure jeune fille. Ensuite, je n’ai pas pris ma pilule, hier soir. Et, enfin, après la trouille que j’ai eue, l’année dernière, quand je me suis aperçu que j’avais un mois de retard, en rentrant de vacances de chez mon cousin de Bretagne, je n’ai aucune envie de repasser par de telles émotions.
La jeunesse n’est pas une période de la vie Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille. Il demande, comme l’enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages De la nature, de l’homme et de l’infini.
Si un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme Et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Un jeune couple vient de s’installer dans un petit studio, mais, comme ils sont fauchés, ils n’ont pas de meubles. Ils invitent un copain à dîner qui s’étonne : – Dis-moi, comment tu fais pour manger, il n’y a pas de table ! – Ma femme se met à genoux et je dîne sur son dos. – Et comment fais-tu pour dormir, il n’y a pas de lit ! – Oh ! C’est simple : Je retourne la table.
– Compte tenu du niveau des jeunes qui fréquentent cet établissement, dit une bibliothécaire, je crois que nous nous ferions mieux comprendre d’eux si, au lieu des traditionnelles pancartes « SILENCE », nous affichions plutôt : « FERMEZ VOS GUEULES ! »