blague jésuite
Obscurité religieuse
Un franciscain, un jésuite et un dominicain dînent ensemble, lorsqu’un orage éclate et que la lumière s’éteint.
– Mes frères, c’est une leçon de Dieu, dit le franciscain. Nous n’avons pas su rester assez près de la nature, comme le commandait François d’Assise, et nous voilà désemparés, perdus dans l’obscurité…
– Dieu nous enseigne sa toute-puissance, renchérit le dominicain. Nous avions cru dompter la nature, mais il nous rappelle que rien ici-bas n’aurait existé sans lui. Mes frères, je…
À cet instant, la lumière se rallume. C’est le jésuite qui vient de changer les plombs.
La blague du jésuite

Un jeune homme pauvre de la meilleure société se confie à son directeur de conscience, un jésuite.
– C’est épouvantable, lui explique-t-il, je voudrais épouser la fille de Durand, le grand fabricant de réfrigérateurs, mais je sais que ce beau rêve n’a aucune chance de se réaliser en raison de notre différence de fortune.
– En ce cas, répond le jésuite, je ne vois qu’un moyen : faites-vous couper ce que Pierre Perret a joliment baptisé les compagnes du « Petit Chose » : les deux orphelines.
– Jamais, rugit le jeune homme. Pas pour cent millions !
– Très bonne réponse, enchaîne le jésuite. Maintenant, laissez-moi aller voir votre futur beau-père. Je me charge de tout.
Et, quand l’industriel fait l’objection attendue :
– Mais votre protégé n’a pas de fortune…
– Pas de fortune ! proteste l’astucieux intermédiaire. Alors qu’il possède une propriété de famille dont, il y a encore moins d’une heure, je l’ai entendu, de mes oreilles, refuser cent millions !