Le cousin de province à qui on avait imprudemment dit de venir à la maison s’il passait par Paris est arrivé. Et il s’incruste. Déjà huit jours qu’il est là…
– Dites donc, cousin… Au bout de huit jours, vous croyez pas que votre femme et vos cinq enfants doivent commencer à s’ennuyer de vous ?
– Dame si. Sûrement. Vous avez raison. Je vais les appeler. Pour leur dire de venir me rejoindre !
Un ambassadeur est invité à une réception à la cour d’Angleterre. Au bout d’un moment, complètement ivre, il s’approche d’une lady :
– Très chère, m’accorderez-vous ce tango ?
– J’ai trois bonnes raisons de vous refuser : premièrement, vous êtes saoul, deuxièmement, c’est la musique du God Save the Queen et non pas un tango, et, enfin, je ne suis pas une lady mais l’archevêque de Canterbury !
Oscar Wilde, alors qu’une de ses pièces allait être jouée, eu l’attention délicate d’adresser à son vieil ami mais rival, George Bernard Shaw, deux places pour le soir de la générale. Malheureusement, il ne put s’empêcher de les accompagner d’un petit mot après avoir trempé sa plume dans du vitriol :
« Je vous envoie deux places. Vous pourrez ainsi amener un ami… si toutefois vous en avez un ! »
Par retour du courrier il fut remercié par le billet que voici :
« Merci pour les places que vous m’avez fait parvenir. Désolé, je ne suis pas libre ce soir-là, mais je viendrai à la seconde représentation… Si toutefois, il y en a une. »
