On prévient une femme que son mari, qui travaillait sur un chantier d’autoroute, vient d’être transporté à l’hôpital après être passé sous un rouleau compresseur.
Elle s’y rend immédiatement et demande à la réception : – Mon mari, Albert Dubois, qui a été renversé par un rouleau compresseur, serait chez vous… – C’est exact, répond l’infirmière après avoir consulté son registre. Chambre 15, 16, 17 et 18.
« Depuis plusieurs mois, nos infirmières avaient la désagréable surprise, tous les vendredi matin, de retrouver morts les patients en réanimation d’une certaine chambre.
Après une enquête épidémiologique poussée à l’intérieur de l’hôpital, aucune cause de ces morts anormales n’avait pu être trouvée. Pourtant, à la suite d’une observation fortuite, il s’est avéré que chaque Vendredi matin, une employée de nettoyage passait dans la chambre et débranchait le respirateur artificiel pour pouvoir brancher sa nettoyeuse-cireuse à la place et ainsi faire son travail.
Quand le sol était enfin propre, elle rebranchait le respirateur artificiel et quittait la pièce, inconsciente de ce que le patient était alors mort. Après tout, elle ne pouvait pas entendre les râles d’agonie avec le bruit de sa nettoyeuse…
Nous sommes terriblement désolés de cet état de fait, et nous avons envoyé une lettre très sévère à l’employée de nettoyage en question. De plus, nous avons pris contact avec un électricien pour que la pose d’une prise multiple nous évite à l’avenir de tels désagréments.