blague hospitalité
Le pot de lait du bébé écossais
Au soir d’une froide journée d’hiver, un Français en vacances en Écosse décide de vérifier si le cliché visant les Ecossais et leur pingrerie est le reflet de la réalité.
Il s’arrête dans une fermette, et prétextant une panne de voiture, il demande l’hospitalité pour la nuit. Sans se faire prier, la femme du cottage l’invite à entrer et à venir se réchauffer près du feu en attendant l’heure du repas.
Rapidement après s’être installé, le Français demande s’il est possible de boire quelque chose. Gentiment, la femme lui tend un grand bol en terre cuite rempli du lait de la traite du soir. Après qu’il en ait bu une grosse gorgée, le Français s’écrie :
« Hmmmm quel bon lait ! C’est vraiment gentil et généreux de votre part de prendre soin de moi comme ça ! »
L’Écossaise répond avec modestie :
« Ce n’est rien. Je n’ai pas donné ce lait à boire aux enfants car mon mari a trouvé un rat mort dedans. »
Pris d’un haut le cœur, le Français porte les deux mains à sa bouche pour s’empêcher de vomir, et du coup, le broc tombe par terre et se brise en mille morceaux sur le sol. En voyant les dégâts, la fermière attrape son balai, le brandit en l’air et crie à l’encontre du Français :
« Sors de ma maison, espèce de porc, ingrat ! Je te fais entrer chez moi, je te fais partager notre feu, je te donne notre lait à boire, et maintenant tu récompenses ma gentillesse en cassant le pot du bébé ! »
La blague de la veuve du cantal
Deux copains Jacques et André profitent de quelques jours de vacances pour aller faire de la randonnée dans le Cantal. Malheureusement, alors que la journée tire à sa fin, il se font prendre dans un énorme orage. Aucun abri naturel n’étant en vue, ils se dirigent vers une ferme toute proche.
Lorsqu’ils frappent à la porte, ils sont accueillis par une très jolie femme qui leur offre aussitôt l’hospitalité pour la nuit. Elle les fait entrer et explique :
– J’ai perdu mon mari le mois dernier. Je ne voudrais pas que les voisins jasent si ils apprennent que je vous héberge plus longtemps, vous comprenez ?
– Oui bien sûr, ne vous en faites pas. D’ailleurs, nous irons dormir dans l’étable et nous ferons simplement sécher nos vêtements dans votre maison.
Neuf mois après cet épisode Jacques reçoit une lettre du notaire de la veuve… Il appelle aussitôt son copain André :
– Dis-donc Dédé, tu te souviens de cette jolie veuve qui nous avait hébergés dans le Cantal lors de ce terrible orage ?
– Oui, pourquoi ?
– Est-ce que, par hasard, au cours de la nuit, tu n’aurais pas quitté l’étable où nous dormions pour aller la retrouver et faire l’amour avec elle ?
– Heu… Oui c’est vrai..
– Et est-ce que, toujours par hasard, tu n’aurais pas utilisé mon nom à la place du tien ?
André rougit et répond :
– Oui, c’est vrai. Qu’est-ce qui se passe ? Elle est tombée enceinte ? Elle te fait des misères ?
– Non non, c’est plutôt l’inverse. Elle vient de mourir accidentellement et elle m’a légué tout ce qu’elle possédait.